30 ans • Héritière de Pelargir/ Commandante des archers du Gondor • Coeur pris • Alliance
Pelargir. La plus grande cité portuaire du Gondor. Longtemps sous les feux des pirates, elle a su au fil du temps s’organiser des défenses solides à base d’archer. Peu à peu au fil du temps, la ville produisait les meilleurs archers de la région, la maison Sovatys de Pelargir montrait l’exemple en étant bien souvent dans la garde des rois du Gondor ou dans les hautes sphères de l’armée en archerie. Fidèle à lignée d’Isildur, lors de la guerre de l’anneau, la cité failli prendre son indépendance voulant se détacher de la folie de l’intendant Denethor. Mais finalement l’héritier du Gondor, Aragorn revint et unifia de nouveau la région. La bannière des Sovatys se rallia à son Roi et ils combattirent à la Porte Noir. Et même dans la paix qui s’installait de plus en plus en Terre du Milieu, ils restèrent dans cette optique. L’ombre de Namoth les poussa à quitter leur cité pour fuir l’occupation, refusant de ployer le genou devant un Usurpateur. Le seigneur de Pelargir monta au Nord, dans le Rhovanion avec son épouse enceinte et ses gens. Ils furent accueillis à Erebor et Dunesc Sovatys prêta allégeance à son Roi, Elendil. Ce n’était qu’un gosse mais il devint rapidement un mentor pour le jeune héritier.
Dans sa jeunesse, le père de la jeune femme du faire une alliance. Le Harad profitait de l’affaiblissement de la cité suite aux pillages des pirates pour remettre à sac derrière la cité. Pour mettre fin à cela, il décida de faire une alliance avec des accords commerciaux. Il épousa donc une noble dame du Harad. Une femme au fort caractère qui laissa sa marque dans la cité par la liberté du petit peuple et des femmes. Elle libéra les mœurs coincées de la cité portuaire. La jeune femme était pourtant toute frêle, fine et à la santé fragile. Mais en rien cela n’entamait ses idées. Il semble qu’elle est transmis à son seul enfant ses traits d’Harad et son caractère de feu. Un caractère aussi brûlant que les terres dont sa mère est originaire.
Si Telia est la seule enfant de ses parents, elle n’est pas la seule enfant de son père. Elle est l’héritière et la seule légitime. Mais quatre années après sa naissance, son père engendra un bâtard, un fils. Le fils que son père avait voulu mais il n’était pas son héritier. Il était un bâtard, un enfant illégitime. Il ne fit rien pour déshériter sa fille et lui prendre son héritage. Et étrangement Telia n’a jamais été jalouse de son demi-frère, il était proche malgré leur différence. Aujourd’hui s’ils sont tous deux fidèles à Elendil, la jeune femme n’est toujours marié sa descendance est donc remise en question. Elle a pour projet de demander la légitimité de son frère pour qu’il puisse prendre sa suite si elle meurt sans descendance.
Depuis la mort de son père, elle a en tête de devenir la meilleure archère et de participer activement dans cette guerre pour espérer voir un jour les murs de sa cité. Depuis ses seize ans, elle s’entraîne d’arrachepied et ses efforts ont fini par payer car depuis quelques mois elle la commandante des archers du Gondor. Si ce poste n’est pas simple de par sa condition de femme, elle a le caractère pour s’affirmer. Les dissidents ont vite été maté et ses hommes lui obéissent aux doigts et à l’œil. Elle a réussi à gagner leur respect et leur loyauté.
La jeune femme a la réputation d’être une tombeuse de cœur, d’une castratrice hors pair. Envoyant tous les hommes lui faisant des avances au tapis. Entre menace, coup bien placé sa réputation à ce sujet n’est plus à refaire et ceux qui osent sont soit des inconscients soit des courageux prenant des pincettes pour lui demander sa main. Beaucoup pense que son cœur ne battra jamais pour un homme. Et pourtant, un d’entre eux arrive à le faire. Son collègue et son homologue de la cavalerie. Ithelion de Dol Amroth. Depuis quelques années déjà, elle l’apprécie grandement. Mais sa fierté l’aveugle et lui faire avouer ce qu’elle ressent pour l’homme et quasiment impossible. Mais ils se rapprochent de plus en plus et peut-être qu’un jour ils finiront par se dire ce qu’ils ressentent.
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Dernière édition par Telia Sovatys le Sam 15 Aoû - 22:35, édité 1 fois
Telia Sovatys
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Emploi/loisirs : héritière de Pelargir et commandante des archers du Gondor
C’était une chaude journée d’été. En pleine après-midi, d’après les anciens il n’y avait pas meilleure journée pour que cette jeune mère mette au monde son enfant. Une journée chaude qui pouvait que lui convenir, elle qui était originaire des chaudes contrés du Harad. Ce fut ce jour-là que de violente contraction la prirent. Rapidement toute la maisonnée se mit à fourmiller. Entre les servantes qui allaient chercher de l’eau et des linges propres, des sages-femmes qui tournoyait autour de cette pauvre femme sur le point d’accoucher, un messager qui chercher un médecin, un seigneur qui s’était soudainement mise à faire les cents pas devant la porte de la chambre conjugale. Des allées et venues priant Iluvatar de lui donner un fils fort et en bonne santé. Un héritier. Il sursautait à chaque hurlement qu’elle poussait. Des cris déchirants, empli de douleur pour tenter de faire sortir l’enfant qui était dans son ventre. Les minutes passèrent puis les heures avant que ne retentissent des petits cris dans la pièce. Cependant ces cris sonnèrent le dernier souffle de la mère qui à cause de son physique frêle et sa santé fragile ne survécut pas à l’accouchement. L’enfant avait tué sa mère en naissant. Une vie pour une autre. Mais surtout le bambin était une fille. La sage-femme allait devoir annoncer deux mauvaises nouvelles au père. La perte de sa femme et le fait qu’il n’ait pas son héritier. Telia ignore encore la réaction de son père face à cette annonce. Trop de version différente sont parvenus à ses oreilles, trop d’incertitude entoure sa réaction qu’elle ne saurait vous dire avec exactitude ce qu’il s’est réellement passé. Mais la suite laisse imaginer plusieurs réactions. Toute douloureuse pour l’enfant qu’elle était.
Le père déçut d’avoir une fille ne s’en occupa pas. Laissant ce soin à des nourrices puis gouvernante. Le seigneur Sovatys, perdue dans sa tristesse eut plusieurs maîtresses. Dont une qui marqua l’esprit de la petite Telia. Elle ne devait avoir que deux ans. Elle voyait ses femmes défilaient. Parfois noble, parfois roturière. Elle avait une importance aux yeux de son père qu’elle n’avait pas. La gamine était à la fois impressionnée par ses femmes mais elle était aussi terriblement jalouse. Mais l’une sortie du lot. Elle était noble et veuve. Originaire du Rhovanion et mère de déjà quatre enfants. Mais jamais les enfants mirent les pieds dans la demeure des Sovatys. Mais Telia observait cette dame et peu peu elle s’installa chez eux. Elle devint sa belle-mère mais elle n’épousa pas son père pour des raisons inconnues. La gamine n’aimait pas cette femme, elle en avait peur. Elle l’a trouvé stricte, méchante et son regard vert la transperçait comme si elle était une erreur. Ce fut à partir de ce moment-là, que la brunette tenta de fuir de chez elle. A commencer ses escapades. Mais son esprit n’était pas encore assez malin pour échapper totalement à la surveillance des grandes personnes. Si elle arrivait à mettre un pied dehors, c’était un garde qui la ramener aussitôt à l’intérieur. Sa marâtre n’hésitait à tenter de l’éduquer pour rendre l’enfant plus féminine car déjà à cet âge, elle était un garçon manquait. Mais l’esprit de feu de Telia était plus fort et cette dame se heurta à un mur. Malgré les punitions que cette ignoble femme lui donnait la gamine restait intacte dans ses convictions.
Un jour cette catin tomba enceinte. Le ventre rond, plein, attendant un enfant. Telia avait trois ans et demi presque quatre. Elle resta sage durant la gestation de la concubine de son père. Mais sage dans son comportement. Dans sa tête, son esprit explorait la demeure pour trouver un échappatoire pour aller à la conquête d’Erebor et du monde extérieur. Elle observait, se promenant chez elle de façon innocente. Ne faisant pas trop de bruit pour ne pas déranger la femme de tous ses malheurs. On aurait pu croire à un petit ange. Mais il faut se méfier de l’eau qui dort. Et tout le relâcha sa vigilance sur la gamine. Et le jour où l’enfant bâtard naquit Telia profita de l’effervescence de la maisonnée pour passer discrètement dehors. Elle courra alors dans les rues de la cité des nains. Elle rencontra des enfants, des orphelins. Des nains comme des hommes. Et elle sympathisa avec eux. Ils lui firent visité Erebor de fond en comble et la gamine oublia les heures. Et quand chez elle, on s’apperçut enfin qu’elle avait disparu, Dunesc prit alors peur. Elle était pour le moment son héritière, celle qui prendrait sa suite. Il lança tous les soldats de sa maison pour retrouver la gamine. Ils finirent par la retrouver et la ramenèrent de force. La punition fut sévère mais cela n’entama pas la détermination de l’enfant. Elle put voir cependant son demi-frère, Elios. Ce n’était qu’un bébé mais il intriguait déjà la jeune enfant.
Les années qui passèrent ne firent qu’accélérer les choses. La petite Telia devint encore plus indépendante. Si sa marâtre la pourchassait partout pour faire d’elle une lady, la jeune mettait des stratagème en place pour montrer à son père qu’elle pouvait être le fils héritier qu’il avait voulu afin de ne pas perdre sa place s’il décidait de légitimer son bâtard. La gamine s’échappait sans cesse, laissant ses gouvernantes démunis. Elles passaient sous silence auprès de Dunesc les escapades de la gamine. La petite Sovatys adorait s’enfuir. Gambader avec ses amis, s’écorcher les genoux, voler à l’étalage. Sous son anonymat elle n’était qu’une vulgaire vagabonde jouant avec les nerfs des patrouilles armées. Un jour alors qu’elle n’était âgé que de six années elle tomba nez à nez avec le prince des nains, Durin. Cheville foulé, il emporta la gamine dans sa forge, la soigna avant de la raccompagner. Cette rencontre changea bien des choses car le prince lui promit de secouer Dunesc pour qu’il ouvre les yeux sur sa fille. Il la raccompagna et la couvrit donnant comme excuse qu’elle était venue un onguent et qu’elle était tombée dans un escalier, bousculer par un ivrogne. Cela ne convaincu pas ses gouvernantes mais fonctionna sur le père et la belle mère de Telia.
Telia se rapprocha d’Elios le jour où elle aperçut la silhouette frêle du bambin la suivre dehors. Elle lui ordonna d’abord de rentrer mais le petit bâtard ne voulait pas. Il voulait jouer avec elle, l’imiter, la suivre. Elle finit par céder et il l’accompagna partout, trottinant sur ses talons. Mais le jour où son père ouvrit les yeux sur sa fille, le petit n’était pas là. Sa mère l’ayant attrapé et consigné à faire des devoirs ennuyant. La jeune fille de dix ans pouvait donc crapahuter avec ses amis comme elle le sentait. Ce jour-là, les enfants jouaient à poule renard vipère. Un jeu basique et bien marrant. La gamine courrait après une de ses amies dans le clan des poules. Mais elle trébucha et s’étala de tout son long bousculant un noble. Genoux et mains écorchés, la douleur était lancinante pourtant elle se releva sans un cri ou pleurs. Mais le noble qu’elle avait bousculé ne la quittait pas des yeux et quand elle voulut s’excuser en relevant le visage, la stupeur la saisit. C’était son père. L’homme eut alors la vision d’une fille forte, pas pleurnicheuse et indépendante. Lorsqu’il rentra ce soir-là, il décida de prendre en main sa fille.
Les relations entre Telia et sa belle-mère étaient vraiment exécrable. La mère d’Elios faisait tout pour mettre des bâtons dans les roues de la jeune fille. Elle tentait de convaincre Dunesc de faire nommer leur fils héritier de Pelargir, de légitimer. Seul Iluvatar sait pourquoi il ne le fit jamais. Mais cela rendit folle de rage la noble. Le seigneur Sovatys tomba gravement malade alors que Telia avait quatorze ans. Les médecins et guérisseur ignoraient ce qu’il avait. Et la marâtre prit le contrôle de la demeure et continua ses manœuvres sournoises pour placer Elios avant Telia dans la ligne de succession. Mais il refusait encore et encore malgré son état qui empirait. Pendant ce temps, la jeune fille continuait de s’entraîner, à vagabonder et à subir les enseignements ennuyeux de sa marâtre qui voulait la transformer en lady. Elle tenta de pousser son père à la fiancer. Il fit alors une demande à quelqu’un, sur son lit de mourant. Mais aucune réponse ne revint. Il fit cependant une copie, qu’il demanda à ce qu’elle reste soigneusement rangée dans son bureau. Personne ne sut qu’il avait demandé à Elendil Telcontar, l’héritier du Gondor d’épouser sa fille.
Ce fut un an après qu’il mourut. Cela anéantit Telia. Mais comme Elios n’avait pas été légitimé, elle prit la tête de la maison Sovatys de Pelargir. La jeune fille âgée de quinze ans, alla annoncer elle-même à Elendil la mort de son défunt père. Passé le deuil, elle prit les choses en main, cessant net de jouer les aventurières dans la rue. Elle ne s’entoura de personne fidèle dont son demi-frère. Et sa première action fut de chasser la mère d’Elios. Le jeune garçon âgé de onze ans, ne broncha pas à cette décision. Elle du donc déguerpir sous peine d’être déclaré coupable d’empoisonnement sur Dunesc. Car la gondorienne ne pensait pas son père mort d’une maladie mais de poison. Cependant elle n’avait aucune preuve tangible alors elle bluffa face à la concubine de son père et cela fonctionna car le lendemain elle avait disparu. Telia du donc finir l’éducation de son petit frère mais également la sienne. Elle s’entraînait dure pour rejoindre l’armée.
L’année de ses vingt-deux ans, elle se rendit à Eryn Lasgalen pour parfaire sa formation d’archère. Elle laissa donc ce qui touchait à la gestion de sa famille à Elios. Le jeune homme lui était fidèle et il entrainait une relation complice malgré leur dispute fréquente. Dans le royaume des elfes, elle apprit encore des choses sur le tir à l’arc, elle s’entraînait dure et avec un sérieux à tout épreuve. Après un an et demi de formation, elle n’égalait pas les elfes et leur vue impressionnante mais elle faisait partie des meilleures archers du Gondor. Elle rentra à Erebor et rejoignit l’armée d’Elendil. A partir de ce jour-là, elle fit en sorte d’être toujours la meilleure pour grimper les échelons. Elle entraînait Elios pour qu’il suive ses traces. Il devint également un excellent archer mais préféra devenir un agent que d’entrer dans l’armée.
Les années passèrent et Telia ne se mariait toujours pas, ce qui inquiétait son entourage concernant sa descendance et son héritage. Ils la poussèrent à épouser des nobles mais le caractère bien tremper de la jeune femme les renvoya sèchement. Elle épouserait un homme qu’elle aimerait et ce n’était pas négociable. Beaucoup lui dirent que cela ne se faisait pas, que le seigneur son père avait fait un mariage politique. Elle leur répondit que le seigneur son père était mort et qu’après la mort de sa mère, il avait pris une noble déchu et avait engendré un bâtard. Elle ne souhaitait pas suivre ce schéma. Alors l’un de ses proches conseillers lui conseilla de nommé un héritier au cas où. Avec la guerre qui était à leur porte c’était plus prudent. Le meilleur candidat était Elios. Alors la jeune femme convoqua le jeune homme. Ils discutèrent longuement sur cela et un terrain d’entente fut entendu. Telia ferait une demande de légitimation pour Elios et elle le nommait héritier jusqu’à ce qu’elle est des enfants. Sinon il prendrait la suite à sa mort. Cette décision rapprocha frère/sœur et il seconda de plus en plus la gondorienne dans les tâches seigneuriales que son statue lui imposait.
A l’âge de trente ans, Elendil la nomma commandante des archers. Un honneur pour la jeune femme et un aboutissement d’un dur travail et d’entraînement intensif pour accéder à ce poste convoitée depuis plusieurs années. Elle honorait la mémoire de sa famille. Elle dû faire sa place dans ce monde assez machiste. Mais rapidement elle fit comprendre à ses hommes qu’il lui devait respect et loyauté. Plusieurs regrettèrent de lui avoir tenu tête. Là où la jeune femme rencontra le plus de résistance était auprès de Liovan, commandant de l’infanterie. Si elle trouva du soutien auprès d’Ithelion, son cousin ne semblait pas de cet avis.