Ithelion s’était levé au petit jour pour se rendre à Erebor. Malgré la proximité entre Dale et la Montagne, son entrevue avec Elendil avait lieu très tôt et par conséquent l’heure du levé également. Il avait quitté sa demeure alors que les étoiles étaient encore visible dans le ciel, il était passé par la chambre de son fils pour le regarder dormir un instant et s’assuré qu’il se portait bien. C’était bien la tâche la plus difficile de sa vie que d’assumer sa paternité avec les aléas de sa vie de commandant, sans épouse pour procurer l’affection nécessaire à ce petit homme, mais il s’en remettait aux nourrices qu’il avait engagé pour cela. Il s’interrogeait parfois sur ce que son fils penserait de lui une fois adulte. Comprendrait-il que ce n’était pas par dépit qu’il l’abandonnait ainsi, mais par devoir et pour tenter de faire de ce monde une meilleure place pour qu’il grandisse ? Lui en voudrait-il toute sa vie au point de ternir son souvenir pour les générations à venir ? Il y aurait-il seulement une génération à venir… En passant la porte de la maison, il endossait son rôle de commandant, chassait les idées noires, comme son instinct de père et devenait un autre homme. L’un de ses capitaines l’avait ainsi nommé « double face » tant il était différent aux divers moments de la journée. Homme froid et autoritaire lorsqu’il assumait son travail. Fêtard et loquace en fin de journée lorsqu’il se permettait une détente bien mérité après tout ce labeur. Pas trop, mais pas trop peu non plus, diriger des hommes demande un juste milieu et surtout beaucoup de patience. Chose qu’il perdait rapidement à mesure que la journée le fatiguait. Parvenu à Erebor, Ithelion rejoignit son grand-cousin et souverain dans les quartiers royaux de la cité des nains. S’il n’avait jamais vécu réellement sous la Montagne, il la connaissait pourtant aussi bien que sa maison à Dale. Des jeux d’enfants aux réunions de hauts gradés, il avait au final passé plus de temps sous terre qu’à la surface. Comme il le prévoyait, la réunion privée qui se dessinait là porta essentiellement sur le rapport qu’il devait faire de ses troupes. Quelque chose d’habituel, mais de nécessaire afin de pouvoir proposer des plans d’action au conseil des généraux. Ce jour devait être inhabituel, car quelqu’un vient les déranger en plein entretien pour une affaire urgente… Les deux protagonistes prirent alors le chemin des cachots.
Le commandant de la cavalerie parcourrait désormais au pas de course les rues et allées de la cité des nains en direction de l’extérieur. La mine renfrognée et contrariée, il devait désormais trouver son homologue des archers pour une entrevue imprévue et probablement désagréable. La garde naine le laissa passer sans poser de question, ce qui en un sens était mieux pour tout le monde. À ce stade, il aurait été capable de finir lui-même dans les geôles pour agression sur personnel compétent. Ses foulées rapides et lourdes l’emmenèrent directement vers le champ de tir où s’entraînait les archers et il espérait bien trouver Telia Sovatys à cet endroit. Sinon, il ferait demi-tour et irait directement frappé à sa porte. Ce qu’il avait à lui dire, cela aurait dû être du ressort d’Elendil, mais ce dernier ne pouvait éliminer de son emploi du temps aucune affaire prioritaire et ne désirait pas non plus que l’affaire traîne et cela Ithelion pouvait le comprendre. Aussi, après avoir été victime de l’ombrageuse leçon de moral de son souverain, il était chargé d’en faire de même vis-à-vis de la commandante. En un sens, peut-être vallait-il mieux que ce soit lui qu’il le fasse, tout le monde connaissait l’aptitude de Telia à se mettre en colère très rapidement et également à quel point l’héritier du Gondor pouvait être maussade après ces entrevues houleuses avec la demoiselle de Pelargir. Mieux valait donc oui, pour le bien et le confort des réunions à venir des hautes sphères de l’alliance, mais la journée serait donc maussade pour lui. Ceci dit, l’héritier de Dol Amroth y voyait également une certaine marque de confiance de la part de son grand-cousin, bien qu’il espère que ce ne soit pas toujours sur lui que cela retombe et qu’on ne le charge pas d’en faire de même avec Liovain. Ce qui avait peu de chance d’aboutir, puisque ce dernier était le suivant sur la liste des réunions d’Elendil. Une épine hors du pied en somme. Parvenu au champ de tir, il apostropha un des hommes. « Toi ! Où est ton commandant ? » Mieux dressé que celui qui se trouvait dans les geôles de Durín en ce moment, l’homme désigna la tente en bord de terre avec un. « Là-bas, Commandant. » C’est donc un Ithelion au bord de l’explosion nerveuse qui pénétra dans le temps et congédia tout le monde. « Dehors. Le roi m’envoie m’entrenir seul avec le Commandant Telia. » Il fusilla les gens du regard et dans ces moments-là, Elendil le qualifiait aisément de fauve enrager. « J’ai dit dehors ou vous finirez en geôle pour insubordination ! Le roi n’attend pas et n’a pas de patience ce jour. » Une fois tout le monde sortit sous la menace, Ithelion regarda fixement Telia. « Toreg Tilion… il manque à l’appel n’est-ce pas ? »
L’aube se levait, laissant le ciel se tintait de mille et une couleur. Il fallait bien dire que c’était un spectacle toujours magique et magnifique. Mais Telia n’avait pas le temps de s’attarder sur cela. Une longue journée l’attendait. Une réunion avec ses lieutenants et capitaines après un revu général des troupes suivi d’un entraînement sur les tirs longues distances. Une journée dès plus rempli et elle espérait que cela se déroule sans accro. Sinon elle prendrait du retard et la jeune femme ne supportait pas cela. Il fallait que tout fil et en temps en heure. Cela en avait choqué plus d’un au début. Beaucoup avait râlé devant la poigne de la gondorienne suite à sa nomination. Elle avait du coup réformé tous les archers, nommés de nouveaux lieutenants et capitaines. Les dissidents avaient passés quelques jours à l’infirmerie après avoir voulu se frotter à leur nouvelle commandante. Son autorité était quasiment acquise dans son corps de l’armée du Gondor. Le dernier tir au flanc serait mâté dans la journée si tout se passait bien.
Elle s’était levée tôt pour régler les papiers concernant Pelargir et la famille Sovatys ainsi que des gens qui en dépendait. Pour une fois, rien ne vint entamer le caractère de feu de l’archère. Et avant de partir en direction du terrain d’entraînement, elle attrapa deux pommes, l’une qu’elle mangea en chemin et une autre qu’elle garda. Se dirigeant vers l’écurie, elle siffla pour appeler son hongre alezan qui l’accueillit avec un hennissement joyeux. L’animal eu le droit à la deuxième pomme tandis que sa maîtresse l’inspectait à la recherche d’éventuel blessure. C’était un rituel que la brune avait pris l’habitude de faire chaque matin. Cela lui permettait également de renforcer le lien qui l’unissait avec sa monture. C’était une chose qu’elle avait demandé à chacun de ses archers montés. Passé du temps avec son cheval pour obtenir sa confiance, son respect et le pour pouvoir le connaître mieux que qui conque. Bientôt elle verrait si cela avait été respecté ou pas. Les chevaux avaient souvent peur de l’arc lorsqu’il décochait une flèche et faisait donc un écart. Mais un cheval ayant confiance en son cavalier, ne bougeait pas d’un millimètre. Ainsi avec un simple exercice, elle pourrait voir ceux ayant passé du temps avec leur monture ou non.
Après une dernière caresse, l’archère quitta les écuries pour se rendre sur le terrain d’entraînement. Elle entra dans la tente et s’en surprise, elle fut la première. Telia se débarrassa de sa cape et sortit ses parchemins qu’elle commença à lire et à observer. Petit à petit derrière les battants de la tente, elle pouvait entendre le son des soldats qui arrivaient, des ordres fusaient prouvant que ses lieutenants et capitaines faisaient leur boulot. Puis ils arrivèrent tous d’un coup. Les yeux bleus de l’archère se levèrent vers eux. « Je vous écoute. » Le capitaine des archers montés prit le premier la parole. « Rien à signaler de mon côté. Ils sont prêt pour l’entraînement, je les ai envoyé s’occuper de leur monture. » La commandante hocha la tête en guise d’approbation. Elle se tourna vers son second capitaine. « Il en manque à l’appel de mon côté. Trois sont absents alors qu’il était là hier soir. » Les yeux de l’archère se plissèrent. « Comment se fait-il qu’ils soient absent alors qu’ils étaient présent hier soir ? Ils n’ont pas pu se volatilisé cette nuit ou alors les tours de garde sont extrêmement mal assuré ! » L’homme réfléchit à comment ne pas mettre en colère sa commandante qu’il savait très explosive quand quelque chose la contrariait. « Je pense qu’ils ont profité de l’effervescence de ce matin pour disparaitre mad…Commandante. » Telia ricana. « Vous pensez. Je veux des faits ! Pas des suppositions. Les noms, vite. » La jeune femme attrapa une plume et un parchemin vierge. « euh…Toreg, Tilion et Orphus. » La plume crissa sur les parchemins. C’est trois là allait avoir à faire à leur commandante.
« Bon passons à autre chose, je m’occuperais de ses trois là personnellement. Où en est l’entraînement des troupes sur les tirs à courte distance ? J’aimerai qu’on attaque la longue distance dans les plus brefs délais. » Mais avant que l’un des lieutenants ne puissent répondre, un nouveau venu pénétra dans la tente. D’ordinaire Telia l’aurait renvoyé sèchement mais à la vue d’un Ithelion visiblement levé du pied gauche, elle ne dit rien. Le ton de son homologue n’avait rien de doux en ce matin. Elendil l’envoyait personnellement. Mais aucun ne bougea à la demande du Commandant. La brune claqua des doigts pour les faire réagir au même moment où l’héritier de Dol Amroth gronda. Oui c’était une solution comme une autre. En attendant la menace avait fonctionné car ils avaient tous disparus dans les secondes qui suivirent. La gondorienne s’apprêtait à le saluer mais ce n’était visiblement pas son jour. « Bien le bonjour à toi aussi, Ithelion. Et oui j’en ai trois qui manque à l’appel dont ces deux-là. J’ai comme l’impression que tu sais quelque chose et que ça risque de pas me plaire vu ton état et cela ne doit pas plaire à Elendil non plus s’il t’envoie personnellement. Qu’on t’il fait ? » Le calme de Telia en ce jour était impressionnant. Est-ce que cela allait durer ? Surement pas.
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Ithelion de Dol Amroth
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Qu’est-ce qu’il n’aimait pas de devoir porter les mauvaises nouvelles, mais pire encore de devoir aller répéter les paroles moralisatrices de son souverain à quelqu’un d’autres, bien qu’il comprenait aisément le pourquoi. Que ce soit par sécurité pour tous ou par manque de temps, il valait effectivement mieux que ce soit lui qui se trouve là dans cette tente à ce moment précis. Il n’avait que très rarement vu Elendil perdre sa patience légendaire ou éclater de rage comme il l’avait fait dans les cachots. Non, Ithelion ne donnait pas cher de la peau des deux hommes emprisonné actuellement dans les geôles du roi Durín. En vérité, il se pourrait même que le roi du Gondor en exil décide de faire d’eux des exemples pour toute son armée. Cela, l’héritier de Dol Amroth le comprenait et mieux encore, il ne pouvait le réprouver. Il n’y avait nul temps pour de pareille incivilité et distension dans leurs rangs. Maintenant, il espérait que son interlocutrice en ferait de même, sinon ça risquait d’être plus que tendu. Telia était calme et si certain voient cela comme un bon signe, lui trouvait plutôt que ça sentait le roussi. Visiblement au courant de la disparition de quelques-uns de ses hommes, il se doutait qu’elle dissimulait alors sa colère derrière cette apparence calme qui ne lui ressemble absolument pas. « Ah, parce qu’il y en a un troisième ? Par Ilùvatar… » Se pourrait-il que ce pauvre hère soit simplement malade chez lui avec les intestins en vrilles ? Sinon cela voudrait dire qu’un possible meurtrier court encore en Erebor et ça, ça ne plaira pas du tout aux nains et encore moins à leur roi, sans parler d’Elendil. Ithelion passa une de ses mains sur son visage à l’idée que ce qui se passerait dans cette éventualité. « Si, je te dis que j’ai vu Elendil exploser de rage dans les cachots devant Durín, ça te donne une idée de la situation déplaisante que je vais te dépeindre ? » Telia avait déjà vu Elendil en colère, il faut dire que ces deux –là se cherchaient comme un frère et une sœur en désaccord, mais forcé de constater que pour l’instant la demoiselle de Pelargir n’avait pas encore dépasser les bornes. Ses hommes s’en étaient visiblement chargés pour elle. Une façon de montrer leur désaccord quant au fait d’avoir une femme pour commandant ? Possiblement.
Bref, il était venu le temps d’entrer dans le vif du sujet, de voir les yeux bleus si ravissant de la gondorienne devenir noir de colère et ce même si elle restait calme. Ce dont il doutait encore plus en y repensant. L’héritier de Dol Amroth se posa sur la chaise en face de son homologue des archers, croisa ses longues jambes et posa ses mains sur son genou surélevé. « Ce matin, alors que j’avais une entrevue particulière avec notre souverain et ami commun, un garde des nains est venu nous informer qu’un de mes hommes avaient été attaqué par deux des tiens. Apparemment, ton troisième homme est soit un tire-au-flanc, soit il est malade ou à l’extrême limite c’est un traitre espion de l’ennemis, mais là c’est du pessimisme total. » Bien que tout à fait plausible vu la situation actuelle en Terre du Milieu. « Ils ont bien sûr été arrêté et tu apprendras que mon sergent est actuellement entre la vie et la mort, que son pronostic vital est plus que mauvais, certains le disent déjà mort. Ils se trouvent actuellement dans les geôles des nains et je puis t’assurer que ni notre roi, ni le leur n’est de bonne humeur ce jour. » Ithelion poussa un lourd soupire, car était désormais venu le moment de déplaisir contentant le message du semi-elfe. « Alors, le roi souhaiterait savoir comment il est dieu possible que nos hommes à tous, puissent en arriver à pareille extrémité ? Car oui, si moi je suis envoyé pour te passer le savon auquel j’ai eu droit, lui se charge actuellement de Liovain en prévention. À moins que ton troisième homme ne soit actuellement en train de fomenter un coup d’éclat sur un de ses hommes bien sûr. Elendil exige qu’on durcisse la discipline, qu’on les bride une bonne fois pour toute, en quel cas nos têtes à tous les trois tomberont. Et ça me ferait mal au cœur que ta si jolie tête soit détachée de tes épaules. » Cette dernière partie avait été dites avec humour, histoire de détendre l’atmosphère. C’est toutes leurs autorités qui avaient été remises en question par cet attentat. Alors, peut-être il y a-t-il quelque chose de personnel derrière tout cela, mais en attendant il était de leur devoir à tous les trois que ça n’arrive pas ou du moins plus. « Durín exige qu’une enquête soit ouverte et je crains que tes hommes n’obtiennent grâce d’aucun des deux souverains impliqués. D’autant plus que tes hommes ont attenté également à la vie des nains qui se sont chargés de leur arrestation. » Le gondorien changea de position et se pencha vers Telia. « Honnêtement, ça pue Telia… mais vraiment pour une fois. Peut importe notre lien avec Elendil, il va nous en tenir rigueur, alors je propose qu’on se bouge et qu’on trouve le comment du pourquoi avant les nains. »
Ithelion m’expliqua et plus il parlait plus mon envie d’exploser grimpait en flèche. Mes hommes avaient attaqué un sergent de la cavalerie. Je serais les points, gardant le silence, tentant de me maîtriser. D’ordinaire les archers du Gondor était connu pour leur organisation et leur discipline. Alors ce comportement me mettait hors de moi. J’avais une main de fer sur mes hommes, j’avais remis de l’ordre et avais écarté tout ceux me défiant alors ce genre de chose avait tendance à passablement m’énerver. S’il y avait bien une chose que je ne supportais pas c’était qu’on défie ouvertement mon autorité, cela me mettait plus qu’en colère. Alors le récit d’Ithelion n’avait rien pour me faire sourire.
Mais quand il m’annonça qu’on remettait directement leur autorité en cause, cela ne fit qu’un tour. Mes yeux brillèrent d’une flamme de colère profonde. Je ne supportais pas cela, même venant d’Elendil. Il savait parfaitement que j’étais intransigeante avec mes hommes, il le savait. Et pourtant aujourd’hui, il remettait en cause mon autorité. Je respirais profondément, tentant vainement de me calmer afin de ne pas en mettre plein la tête à mon homologue. Même le trait d’humour d’Ithelion n’arriva pas à me faire sourire. « Durcir…Mes hommes pointent déjà matin, midi et soir ! QU’EST-CE QU’IL VEUT DE PLUS ?! Qu’ils pointent toutes les heures ? J’ai écarté tout ceux refusant mon autorité, ils savent tous que le premier me défiant terminera hors du corps de l’armée et à l’infirmerie. Dis-moi ce que je peux faire de plus pour durcir la discipline ? C’est trois-là, n’ont absolument jamais posé de soucis… » Mais leur tête tomberait. J’y veillerais.
Levant les yeux et la tête vers le ciel, je respirais profondément. Ma colère était sans nom. Si j’arrivais à ne pas aller gueuler sur Elendil personnellement avant la fin de la journée cela serait un véritable miracle. Car ça allait bien trente secondes les suspicions sur la discipline. Peut-être que Lovain était incompétent mais je ne doutais pas de l’autorité d’Ithelion et la mienne. « GUNDOR !! » un homme entra aussitôt dans la tente. « Commandante ?! » « Va me quérir Elios et vite. » Il s’inclina et disparut. Elios était espion et avait un réseau. Il pourrait nous aider à trouver ce qu’il s’était passé. Les yeux bleus de la jeune femme se posèrent sur l’homme qui d’ordinaire arriver à la calmer. « Si je pouvais, j’ôterais moi-même la tête de ses deux crétins ! » Dans tous les cas, même si je ne pouvais pas les exécuter moi-même, j’irais le passer à savon et leur régler leur compte quand même et personnellement.
Je ne pouvais pas dire le contraire. Mais il fallait que tous se détendre. Certes il fallait de la discipline mais là c’était de la paranoïa. « Elendil va surtout m’entendre. Faut arrêter la paranoïa, on a toujours su tenir nos hommes. A être plus sévère, on risque des mutineries et l’Alliance en a pas besoin. » Je ne savais pas comment être plus strict avec mes hommes. La tente eu un nouveau mouvement et mon frère entra. Il salua Ithelion et il vit à mon air que l’heure était grave. « Qu’est-ce qu’il se passe pour que vous tiriez tous deux une tête pareil ?? » Je soupirais. « Trois de mes hommes manquent à l’appel et deux d’entre eux ont attaqué un homme d’Ithelion. Ils sont dans les geôles mais le troisième est toujours introuvable. Et autant te dire que notre cher souverain est littéralement en train de passer ses nerfs sur nous…J’aimerai que tu nous aides à découvrir ce qu’il s’est passé… » Elios eu un sourire moqueur. « Qu’est-ce que vous feriez sans moi. Je me mets au boulot de ce pas. » il tourna les talons et juste avant de partir il se tourna vers moi. « Oh et Telia…tu feras gaffe on pourrait te confondre avec une tomate… » Je lui balançais un bout de papier chiffonné en râlant.
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À cette instant, s’il l’avait pu, il aurait de même empoignée Telia pour la secouer une bonne fois en espérant que ça lui remette les idées en place. Nonobstant, ce n’était pas du tout dans ses habitudes, ni dans ses façons d’agir, donc il s’en abstiendrait. Somme tout, l’achère n’aurait pas été plus aimable après pour la cause et en la voyant ainsi, il se demanda soudainement comment il avait pu s’attacher si profondément à quelqu’un à qui il rêvait de mettre une claque. Enfin, il fallait reconnaitre que même en pétard, la jeune femme était et demeurait l’une des plus belles femmes du Gondor et que son caractère de cochon ajoutait à son charme. Hélas, qu’est-ce qu’elle pouvait se comporter en enfant capricieuse lorsque quelque chose n’allait pas dans le sens qu’elle voulait. Certes, ils faisaient déjà beaucoup au niveau de la discipline l’un comme l’autre et n’en déplaise à son homologue féminin, Liovain également. La pillule avait du mal à passé lorsqu’on remettait ainsi en doute ses capacités à tenir ses hommes, mais il devait admettre qu’il n’y avait pas là de quoi blâmer leur roi. Lorsque les hommes agissent mal, on est en droit de se demander si la discipline n’a pas un peu faibli, ou si on a fait correctement son boulot. Alors, oui, cela pouvait être un capitaine qui n’avait pas à la base fait son travail, mais ça retomberait toujours sur le commandant et il trouvait ça limite normal. Qui nomme qui ? Le roi nomme le commandant et ce dernier nomme les subalternes. Le roi ne reçoit pas tout le monde dans son bureau, vous imaginez le bordel si c’était le cas ? « La question n’est pas de savoir combien de fois ils pointent Telia Sovatys ! La question est de savoir comment nos subalternes n’ont pas pu nous avertir qu’un complot pareil se tramait ? Alors, je n’ai pas pour habitude de dire qu’on fait du mauvais travail, ni toi, ni moi, ni Liovain, mais il faut bien qu’on se remette en question ! Cela aurait pu être pire, Telia… bien pire. Le complot aurait pu te viser toi, moi, Liovain ou allons jusqu’au bout, Elendil en personne. Tu crois que ça me plait de devoir repenser tout ? De devoir mener une enquête sur mes propres troupes ? Je te réponds de suite NON ! Mais, je vais le faire tout de même. Et justement, que ce soit les trois qui ne t’ont jamais poser de soucis qui soudainement se retourne contre leurs compatriotes ne te choque pas plus que ça ? Sommes-nous certains que ces trois personnes n’ont pas été vendues à l’ennemi ? Qu’ils n’ont pas été tué et remplacer par des sbires de l’ennemi ? Oui, je donne dans la paranoïa comme tu le dis, mais admet que tout de même c’est extrêmement étrange que des hommes quasi exemplaire en viennent à tuer quelqu’un avec qui ils n’avaient aucuns problèmes ! »
Si, elle voulait s’énervée, Ithelion était en passe de perdre son calme également devant la tête de mule que la commandante des archers pouvait devenir lorsqu’elle était en rogne. En rogne, ils l’étaient tous sans le moindre doute et il y avait de quoi. Ceci dit, il fallait réfléchir et non se mettre à gueule à tout vas avec des menaces dans le vent. Il la laissa commander qu’on lui fasse mener son demi-frère et croisa les bras sur le temps qu’elle en terminait avec Gundor. Comme ça, elle allait aller trouver le roi. Belle inconsciente, belle idiote. L’héritier de Dol Armoth roula les yeux et s’appuya sur le bureau de fortune de la tente de son homologue. « Est-ce que tu t’entends ? Est-ce que parfois tu mesure ce que tu dis ? J’en ai pas franchement l’impression. Tu vas aller trouver Elendil pour l’engueuler ? D’accord, vas-y… je vais déjà lui préparé la liste des gens compétent pour te remplacer une fois qu’il t’aura mis en prison ! Notre position, notre privilège d’être ami avec lui, ne te sauvera pas toujours de tes insubordinations, Telia. Crois-tu réellement que ce soit le bon moment pour aller lui chauffer les oreilles avec tes ressentis ? Ne crois-tu pas qu’il serait préférable de prendre du recul par rapport à ce qu’il a dit sur le coup de la rage ? Tu as déjà vu souvent l’héritier du Gondor se foutre dans pareil état ? Alors, réfléchis deux minutes bon sang ! C’est la patience personnifié et toi, tu veux aller le provoquer alors qu’il est à l’extrême opposé de ce qu’il est d’habitude. Excuse moi, mais tu es une belle inconsciente dans ce cas. Enfin, moi je t’informe, tu disposes. Après, moi je sais ce que j’ai comme collègue en ce moment. Je ne sais pas ce que j’aurais après que tu ai fini sur le gibet. À jouer comme ça avec leurs pieds, Eothain et toi, vous finirez un jour par le regretter amèrement tu sais et je ne te savais pas si pressée que ça de léger le titre d’héritier à ton frère. » Oh, il risquait bien de s’en manger une, mais si ça pouvait faire réfléchir Telia ne fusse que trois secondes et demi, il aurait au moins réussi quelque chose. Elios fit sa triomphale apparition et le gondorien se terra dans le silence le temps des explications que la jeune femme fournissait à son informateur. Ithelion se mit alors à faire les cents pas, les mains derrière le dos et ne réagit même pas lorsque l’espion quitta les lieux après une réplique piquante. « En supposant que le troisième soit toujours dans les parages… Non, aujourd’hui je ne saurais pas être optimiste, tu m’excuseras. »