Edoras était étrangement calme en ce moment, peut-être parce que de nombreuses garnisons arpentaient le pays de Rohan en quête de quelques rebelles de plus ou pour réprimer de possible mouvement de rébellion de la part des villageois. Emeruil semait la terreur dans tout le pays, sans remords, sans regrets et avec une plaisir totalement malsain. Les villageois n’avaient-ils pas encore eu leur lots de malheurs depuis l’avènement du règne de son père? Le conseillé qui avait osé proférer ses paroles gisait désormais sur la table de torture. Ce n’était rien de plus désormais qu’un tas de chair sanguinolante, difforme et prête à servir de nouriture à des animaux peut regardant sur le repas qui leur serait servit. Si, d’ordinaire Emeruil se bornait à exposer les têtes de ses victimes sur les remparts de la ville, le visage de celui-ci ne serait même plus reconnaisable pour sa propre mère. Cependant, il se saisit d’un long couteau de boucher servant à disloquer les os pour méticuleusement détacher la tête du reste du corps. Une fois le travail accompli, il tendit la chose au garde le plus proche. “Exposez-la dans la salle du conseil, que chacun sache ce que ça coûte de médire sur mon noble père et de défier mes ordres.” Le ton était clair, calme et d’une froideur à faire pâlir même le plus bazané des Hommes. Etait-ce de répulsion ou par le poids que l’homme laissa tombé la tête et courru pour la ramasser alors qu’elle roulait au sol. Emeruil parti dans un grand rire en le voyant faire. “Au moins, nous pourrons lui reconnaître qu’il avait la tête lourde! Hélas, le vide semble peser.” Toujours mu de cette soudaine hilarité qui avait pétrifier les autres gardes, il prit l’escalier en colimaçon qu’il avait fait construite pour retourner directement dans ses appartements au sein du château de Méduseld. Un garde l’informa du retour du capitaine Assam et donc fiancée, ainsi que de sa requête. “Fait donc… il semblerait qu’elle ai réussi sa mission correctement.” Il s’en retourna vers une vasque d’eau clair et se mit à méticuleusement laver ses mains souillées de sang. Il n’oublia pas le moindre interstice, le moindre ongle… Les pas de la jeune femme se firent entendre, mais il ne se retourna pas pour la cause. “Je dois visiblement vous félicité, ma chère et tendre. Cependant, si j’avais douté de vos capacités, je ne vous aurais pas confié cette mission, n’est-il point?”

La capitaine était simplement vêtue d'une tunique, une tunique blanche qui contrastait avec sa peau, sans doute légèrement transparente mais elle s'en fichait, peu d'homme se risquerait à la dérangeait ou à la provoquer à moins que de ne vouloir finir émasculer dans le meilleur des cas. Elle Entra dans la salle, observant son fiancé dos à elle, il avait de belle épaule, comme toujours, il était grand, bien plus grand qu'elle, Sa tête arrivait tout juste à ses pectoraux.
- Je le pense en effet, mais nous savons que sans la formation que j'ai eut à vos coté je n'aurais pas le niveau que j'ai acquis aujourd'hui.
Et elle lui en serait toujours reconnaissante. Il lui avait donné une position qu'aucun autre homme lui aurait donné dans son pays. Lentement elle avança. Les mains dans le dos, l'odeur ambré de sa peau devait la suivre, un poils épicé... Elle arriva à son niveau et contourna la vasque à laquelle il lavait ses mains qu'elle observa. Des doigts long et diaphane.
- Je vous remercie pour l'armure.. quand à moi, j'ai aussi un présent pour vous que... je gage que vous saurez l'apprécier à sa juste valeur.
Et sa main dans son dos s'avança, montrant un sac en tissu du quelle elle sortie une paire de mais et un sœur, le tout qu’elle avait savamment fait séché pour que la décomposition soit stoppé que cela ne souille pas le lieux de vie. Elle avait prit un malin plaisir à lui trancher ses mains, celle de gauche où l'on pouvait voir une chevalière. La coupure était net, précise, montrant qu'elle avait su agir vite mais avec cette précision et ce calme que lui avait enseigné son mentor.
Elle releva ses yeux vers lui, le regardant avec une légère intensité, un léger sourire en coin. Des semaines sans le voir, et à nouveau, elle sentait cette tension, cela devait se voir et sentir à la manière dont sa poitrine légèrement dévoilé par le décolleté se relevait un peu plus rapidement qu'à l'accoutumé, elle se contrôlé, ça se voyait, aussi bien que pouvait le faire une humaine.

La flatterie, Emeruil en était friand, il aimait se sentir important, à défaut de se sentir aimer. Après tout, l’amour il n’y entendait rien. Il ne comprenait pas le besoin que la plupart des êtres vivants avaient de s’attacher à des êtres qui de toutes façons étaient aux yeux du monde éphémères. À défaut, il ne supportait pas l’inutilité et l’affection faisait partie de cela. Comment qualifié alors la relation qu’il entretenait avec celui qu’il considère comme son père ? Sans nul doute comme étant une relation platonique, hiérarchique et d’une certaine façon de confiance. Dire qu’Emeruil éprouvait quelconque amour pour Namoth ou même l’inverse tiendrait de l’hérésie. De toute façon qui pourrait aimer Emeruil en toute neutralité ? Soit, cela n’étant pas l’objet qui occupait la conversation polie qui se tenait dans la pièce. « Certes, mais ce n’est pas pour autant que tu es infaillible, comme nous le savons. Fort heureusement ces déceptions sont rares. » En effet, le général ne supportait pas de s’entourer de gens incapable et prenait souvent un malin plaisir à pourrir l’existence de ces cloportes rampants ou à les écraser du bout de sa chaussure, même pas de son talon, ce serait encore de trop pour ses gens. Fort heureusement, Assam ne faisait pas de cette catégorie et comme elle le disait en partie grâce à la formation qui lui avait lui-même fournie. Malgré un narcissisme certains, Emeruil ne fait pas partie de ces hommes misogynes incapable de voir la qualité des femmes et ce dans tous les domaines. Certes, il était partit du principe qu’Assam était un homme –même s’il avait toujours eu quelques doutes- avant de découvrir la mascarade. Pour le reste, il s’était éperdument fichu qu’elle soit de sexe féminin par la suite. Il s’en moquait un peu moins maintenant qu’il devait l’épousée. L’intéressée lui présenta ce qu’elle considérait comme un cadeau et qui aurait sans doute dégouté n’importe quel profane et ignorant des coutumes du général noir. D’un geste souple et délicat, il saisit les mains séchées et les observa avec intensité, laissant apparaitre un sourire de satisfaction particulièrement carnassier, laissant apparaitre l’animal sanguinaire qui se cachait derrière sont visage d’albâtre aux traits fins, quasi angélique. « Magnifique, sans aucun doute l’une des pièces qui sera au centre de ma collection. J’y pense avant cela elles iront trôner avec la tête du pariât de ce matin. Il semble, ma chère et tendre, que les traitres à mon très nobles et grand père se fassent de moins en moins rare dans nos rangs. Après votre repos de deux jours, je veux que vous me traquiez chacun de ses rats présents à Edoras. Votre récompense n’en sera que plus grande, s’ils sont tous éradiquer. » Il posa alors ses yeux éclairés d’une folie vengeresse sur la haradrim, mais ce n’était pas la seule faim qui le dévorait. Elles seraient bien nombreuses d’ailleurs à détaillées. Il détailla la jeune femme de la tête aux pieds, puis des pieds à la tête avant que ne se dessine un léger sourire au coin de ses lèvres. « Auriez-vous pour idée derrière la tête de me séduire, ma dame ? »

La brune aux yeux clairs inclina respectueusement le tête. Oui, elle le décevait rarement contrairement à d'autres, sans doute était-ce pour cela qu'elle avait droit à plus de clémence. Clémence, elle n'en n'éprouvait que peu le besoin. Trop jeune elle quitta son foyer, refusant l'ignorance dans laquelle on voulait la laisser, refusant l'avenir que son père et sa mère aussi illustre soient-il lui préparaient. Son cœur était sauvage, tôt elle avait su qu'elle était bien plus forte que son jumeau, alors tôt elle dû partir sur les routes incertaines, affrontant des danger et des épreuves qui l'ont endurcis, la menant là où elle était : une femme, une femme puissante et respectée, un poste qu'elle avait eut à la sueur de son front, à la douleur dans ses muscles, aux cicatrices sur son corps et non pas à sa naissance.
Enfant elle avait toujours été dure, mais juste, droite et intègre, que restait-il d'elle ? Une infime part d'humanité qu'elle cachait, pourtant ces valeurs elle les avaient toujours,c'est pourquoi elle était respectée de ses hommes. Certes, on craignait Assam, mais c'était bien par le respect qu'elle fédérait.
Elle observa Emeruil, sa réaction quand il découvrit le présent, elle en jubila intérieurement. Elle recherchait sa reconnaissance, elle voulait voir sa fierté, elle voulait être sa fierté, sa figure de proue. Elle avait se besoin dévorant de prouver sa valeur, d'être plus que ce qu'elle n'aurait jamais pu espérer.
Ecoutant son nouvelle ordre de mission elle en esquissa un sourire, ô qu'elle aimait ces mission entre expédition punitive et espionnage...

- Il en sera fait selon vos ordres, je m'occuperai personnellement de cette mission.

Non pas qu'elle déléguait son travail, mais souvent elle formait de petits groupes, choisissant avec soit chaque personnes pour chaque poste en fonction des compétence de chacun... Mais cette mission là était bien trop subtile, la trahison était partout et elle savait que si Emeruil lui confiait cette mission c'était parce qu'il avait confiance en elle, une confiance qui ne pouvait pas trop s'étendre hélas.. ainsi elle n'en parlerait à personne et agira donc seule.
Elle le regardait intensément, avec cette tension qui s’échappait de son corps, une tension qu'il sentait. Ce sourire au coin de ses lèvres, elle avait envie de le capturer entre les sienne et de le caresser entre ses dents. Elle sentait imperceptiblement la température monter dans son corps, ses pupille se dilater alors qu'elle s'avançait d'avantage vers lui en faisant rouler légèrement ses hanche dans un pas félin qui flattait ses courbes.

- En effet Mon Seigneur... cela vous dérange-t-il ?

Elle disait cela avec un léger sourire goguenard aux lèvre alors que son corps n'était qu'à quelque millimètre du sien, son souffle chaud et pondéré s’échappant de ses lèvre alors que quelque mèche venait barrait son regard azure qu'elle plantait dans celui de son supérieur et futur époux. Elle e détailla avec appréciation, avant de légèrement effleurer sa main de la sienne, leur corps se trollant légèrement sans qu'elle ne puisse détacher son regard du sien.