33 ans • Maîtresse d'un bordel à Edoras & demoiselle d'Aldburg • Célibataire • Rebelles
Jascianne est une femme de caractère et ce depuis qu’elle est toute petite. Née avec un frère jumeau, elle fût éduquée pour être une demoiselle et lui un preux chevalier, mais elle ne l’entendait pas de cette manière. Tout bébé, il était difficile de séparé les nourrissons sans que l’un ne hurle après l’autre. En grandissant, hors de question de les séparés pendant qu’ils jouaient et lorsque commencèrent pour Eorl les cours au maniement des armes et pour Jascianne de maintien, leur mère céda à ce qu’elle y participe tant elle faisait le diable. Bien des gens ont dit à l’époque que la petite fille aurait dû naître homme, mais que les Valars lui avait joué un mauvais tour en la faisant fille. Séparée d’Eorl à l’âge de cinq ans et enfermée dans le palais d’Aldburg, elle fût forcée de se plier à la volonté du nouveau seigneur de la place et à se comporter en jeune demoiselle. Ses rébellions du début s’essoufflèrent lorsqu’elle comprit qu’elles étaient vaines. Cependant, cela ne fit que renforcer sa volonté d’un jour faire payer à cet homme la mort de ses parents et sa séparation avec son jumeau. Ce n’est qu’au début de l’adolescence, avec l’apparition de ses courbes et le regard nouveau des hommes sur elle, qu’elle comprit la force que cela pouvait représenté d’être une femme. Sa gouvernante faisait partie des rebelles, mais au départ Jascianne ne souhaitait pas en faire partie. La dame l’aida dans son complot pour dissimuler sa floraison et éviter alors un mariage dont elle ne voulait pas et qui la condamnerait à une vie que la blonde jugeait atroce. Cependant mis à jour, elle sera envoyée dans un bordel pour apprendre l’humilité. Ce qui devait sonner comme une punition pour elle, devient une libération. Jascianne fait tourner bien des têtes et même des cœurs. Elle a un carnet d’adresse très impressionnant qu’elle s’est créer à force des années. Elle s’en sert aujourd’hui pour aider les Rebelles et fournir des informations importantes, parfois capitale sur les intentions de l’ennemis. Elle ne craind pas grand-chose, car elle a toujours une monnaie d’échange pour se prémunir de quelconque attaque, mais elle est consciente que ce jeu est dangereux. Ceci dit, temps qu’elle a Emeruil dans la poche, elle ne risque rien selon elle. Le lien gémellaire qu’elle a avec son frère lui permet de savoir qu’il est toujours envie et qu’il va bien. Elle a déjà ressenti que son double avait des ennuis, mais ne pourra jamais savoir lesquels de par leur séparation. Si, elle souhaiterait grandement le revoir et le serrer dans ses bras, elle craint également sa réaction face à ce qu’elle est devenue, ni plus ni moins qu’une prostituée, même si pion essentielle pour les Rebelles et l’Alliance dans une moindre mesure.
Derrière le pc
Bonjour l'ami! Alors, moi c'est Lancy Orca ou juste Lancy ou juste Orca... bref, c'est vous qui voyez. J'ai 24 ans, jusqu'à ce que je prenne un an de plus. Je suis actuellement assistante vétérinaire chômeuse en quête d'un travail, mais engagé dans des formations. Je suis passionnée d'Histoire, d'animaux, d'équitation et de lecture. Bien que grande fan de Tolkien, si je suis puriste sur certains aspect (non les nains ne tombent pas amoureux des elfes!) il y en a où je suis plus coulante. Je ne suis pas fan que de la Terre du Milieu, Westeros et l'Alagaësia ont également une place chère dans mon coeur. Je suis très heureuse de vous accueillir en ce lieu avec ma bande de déjanté. Si, vous voulez en savoir plus, faites un tour dans les fiches du staff.
La nuit venait de tomber sur la Terre du Milieu, une nuit claire sans brume ni nuage, une de celle où compter les étoiles serait tout à fait possible. Personne au sein du palais d’Aldburg ne les compterait cette nuit et surtout pas le seigneur des lieux qui, bien qu’il se trouva à l’extérieur à cet instant, marchait de long en large en se rongeant les sangs. Depuis quelques heures maintenant, sa belle épouse tentait de mettre au monde leur enfant, un travail fastidieux qui ne manquait pas d’arracher des cris et des larmes à la grande blonde. Cet enfant serait bien portant, tous le lui disait à la vue de son ventre énorme et de la fatigue que lui avait engendré sa grosses. Si, tout le monde estimait qu’elle aurait un fils costaud, dans son cœur la dame d’Aldburg pressentait qu’il ne serait pas seul. L’aube n’était plus loin quand vient enfin la délivrance, non pas d’un, mais bien de deux enfants qui n’avait pas voulu rester séparé bien longtemps. Un garçon, une fille, la dame était comblée, car si elle désirait ardemment comblé son époux en lui offrant un héritier, elle souhaitait également avoir une fille pour son bonheur personnel. Grâce fût rendue aux Valars pour ce double présent. Le père nomma son fils Eorl et la mère nomma sa fille, Jascianne. Deux petites têtes blondes dont l’histoire allait bientôt être totalement chamboulées et leur volonté de ne jamais être séparé serait brisée.
Les jumeaux ne demeurèrent qu’un an à Aldburg, car en l’année 178, l’armée noire envahit le Rohan, poussant leur seigneur et père à prendre une lourde décision : Envoyez femme et enfants au Gouffre de Helm. Lui-même se rendrait à Edoras auprès de son frère Théofor pour défendre la lignée royale. De ce fait, les enfants n’ont que peu de souvenir de leur père et de leur cité natale, mise à part ce que leur mère avait pu leur raconter. Trop jeune pour faire le voyage jusqu’au Rhovanion comme leur cousin Théomer, le Gouffre de Helm devait leur permettre de survivre à l’attaque qui aurait lieu promptement. C’est donc dans la forteresse du Rohan que les enfants grandirent. Durant les trois premières années de leur vie, il était totalement impossible de les différencier physiquement, mise à part que Jascianne portait les jupes et Eorl les pantalons. Un jour pourtant, la gamine parvient à chiper un des pantalons de son frère et à l’enfiler et il n’en fallu pas plus pour qu’ils jouent de mauvais tours aux gardes comme ça. Après ces frasques, la dame d’Aldburg décida de couper les cheveux de son fils très court et de laisser pousser les cheveux de sa fille. C’est également l’année de leurs trois ans, qu’ils virent leur mère prendre le noir. Edoras était tombée et leur père avec elle.
Le Gouffre de Helm parvient à résister encore deux années de plus et si il n’y avait pas eu le capitaine Thenlaf pour trahir le seigneur des lieux, il est fort probable que la forteresse serait encore libre. À l’instant même où les premiers soldats de l’armée noir entrèrent dans la citadelle, la mère des deux enfants ordonna à deux de ses plus fidèles gardes d’emmener ses enfants loin d’ici et de leur sauver la vie. Chargé comme deux paquets sous les bras des hommes, les enfants se débattaient, mais rien n’y fit. Au détour d’un couloir, les gardes décidèrent de se séparer pour garantir leur chance. Ce fût la dernière fois que les jumeaux se virent. Ils tentèrent bien de se prendre la main une ultime fois, hurlant l’un après l’autre, mais seul l’écho leur répondait au bout de quelques minutes. Jascianne ne devait jamais savoir ce qu’il advient de son frère, mais elle sait qu’il est en vie. Son sort ne fût pas enviable. Après plusieurs heures à marcher dans les montagnes, un groupe de Dunlendings lié à Namoth leur tomba dessus. Le garde fût tué et l’enfant ramener au Gouffre. Elle assista impuissante au meurtre de sa mère et un sentiment de peur intense saisi ses entrailles. Elle allait mourir elle aussi.
À sa grande surprise, Jascianne resta en vie et fût emmenée à Aldburg pour y être détenue, élevée et éduquée. Si, elle aurait souhaité devenir un jour une guerrière émérite comme dame Éowyn, cet espoir s’amoindrit avec le temps, jusqu’à totalement disparaître. Elle ne recevait que des cours de maintiens et de culture général. On lui farcissait la tête avec des idéaux propres à Namoth Storgor, mais l’enfant ne pouvait oublier l’image de sa mère se vidant de son sang sur le carrelage de la grande salle du Gouffre de Helm. Elle criait vengeance, elle voulait la peau de Thenlaf le traitre, sans avoir aucun moyen d’y accéder. Ce même homme qui ambitionnait d’épouser l’enfant une fois fertile afin de devenir maître d’Aldburg et qui rendait de fréquentes visites au nouveau seigneur des lieux pour observer la blondinette. Jascianne ne fût pas longue à comprendre ce que représentait son sang pour les sbires des Ténèbres, son frère éloigné de toutes prétentions, elle était l’héritière et le peuple se soumettrait plus facilement aux volontés de leur seigneur, si elle en était l’épouse. Aidée d’une servante ayant rejoints le clan rebelle de Riddermark, Jascianne dissimula pendant plusieurs années qu’elle avait déjà saignée. Pour sa part, la jeune fille n’avait pas spécialement dans les veines de rejoindre quelconque groupe rebelle, pour l’instant en tout cas.
La demoiselle d’Aldburg se doutait depuis le premier jour de sa fertilité que la punition qui découlerait de la découverte de son secret serait exemplaire. Elle ne pensait pas si bien dire. Lorsque le seigneur des lieux en prit connaissance, il fit prévenir Thenlaf qui se fit une joie d’avoir une discussion des plus houleuses avec l’adolescente qu’elle était alors. Se voyant insulter et assuré qu’elle ne deviendrait jamais son épouse, qu’elle préférait d’ailleurs mourir que de devenir son épouse, le traitre trouva un châtiment qu’il considérait plus terrible que la mort : la prostitution. Jascianne fût envoyé comme une malpropre à Edoras dans la seule maison de plaisir de l’ancienne capitale du Rohan. Trop jeune encore pour satisfaire les hommes, la jeune fille s’occupa de tâche ingrate comme le ménage, la cuisine et aider les femmes à accoucher. En parallèle, une des dames de l’établissement, Meda, s’occupait de l’instruire sur le plus vieux métier du monde. À l’aube de ses seize ans, Jascianne entra dans le grand bain et devient l’une de ces femmes qui vendent leurs corps pour quelques pièces.
Si, Thenlaf devait probablement jubiler à l’idée de cette jeune fille de bonne famille soumise aux hommes de passage et d’imaginer le dégout que cela devait lui inspiré, il se trompait lourdement. Esprit libre et indomptable, digne fille du Rohan, Jascianne passa les premiers mois de son calvaire à se convaincre qu’il y avait du bon à sa situation et y parvient avec succès. Rapidement, elle comprit quel pouvoir elle avait sur ces hommes qui la travaillaient au corps chaque soir ou qui payait juste pour un moment de fausse tendresse dans ses bras. Elle récoltait énormément d’informations sur ses clients et plus elle s’améliorait plus elle en avait, mais elle obtenait également pas mal de service. Ses clients gagnaient en prestige également, de citoyens jusqu’aux capitaines de l’armée. Elle parvient à obtenir de l’un d’eux qu’il lui enseigne le maniement des armes, arguant que dans son métier, on avait besoin de savoir se défendre. Lorsqu’il s’en allait combattre, il lui offrit une épée bâtarde. Elle ne comprit que trop tard que ce brave soldat était amoureux d’elle et quelque part, elle l’aimait peut-être aussi, mais il ne revient jamais.
Jascianne venait de fêter ses dix-neufs ans lorsqu’elle apprit que Thenlaf souhaitait la récupérée. Ce dont il n’était absolument pas question pour la blonde. Par ailleurs, ses relations avec la matrone des lieux se dégradèrent, cette dernière ne supportant plus l’importance que prenait la demoiselle dans son établissement. La solution vient d’elle-même dans l’esprit de la blonde, elle allait simplement prendre sa place, mais pour ce faire, il faudrait la tuer. Bien des femmes ne supportaient la vieille femme et il fût aisé de se faire aider dans cette sale besogne. L’une se procura le poison, l’autre l’intégra à sa tisane du soir et le lendemain la matrone n’était plus qu’un souvenir. La seconde partie du plan pouvait voir le jour : récupérer le droit d’exploitation pour elle-même. Le seigneur d’Edoras la reçu le lendemain et elle lui exposa son marché. Il la protégeait de Thelaf et elle ferait de lui un homme riche en lui accordant une partie des profits de sa maison close. Elle le baladait avec une telle facilité que le montant qu’elle lui accordait était dérisoire, mais dissimulé par le fait qu’il aurait une franche réduction sur ses consommations. Deux jours plus tard, Jascianne était devenu la matrone et entama d’énormes travaux pour améliorer les lieux avec l’aide de Meda. Quant à Thenlaf, elle l’imaginait entrain de rager de s’être fait si bien embobiner.
Les années passèrent et la maison de plaisir désormais divisées en deux parties distinctes, une pour les ‘riches’ et une pour les ‘pauvres’, est le bordel prisé par excellence dans toute la Terre du Milieu. Un problème se posa cependant pour Jascianne, savoir que faire de toutes les informations qu’elle pouvait ainsi collecter. Avec l’aide de Meda et de quelques femmes très attachées à l’idée de faire tomber l’ennemi, elles décidèrent de rejoindre le Riddermark afin que ces derniers puissent faire bon usage de ces informations et si possible de les passer à l’Alliance. Riddermark en voulu un peu plus, qu’elle garantisse également qu’elles pourraient éliminer des membres dérangeants. Hélas, les Ténèbres en demandait autant et jouer double jeu n’est pas une chose enviable et d’emblée elle en informa le Riddermark. Sa couverture ne pourrait tomber et pour ce faire, elle devrait également laisser les Ténèbres commettre des meurtres, mais en aucun cas elle ne voulait en être blâmée ou jugée responsable. Ces termes acceptés, leurs relations privilégiées pu commencer.
La vie de la demoiselle d’Aldburg passa ainsi de façon routinière, entre la gestion de l’établissement, le don d’information et la conception d’un carnet d’adresse assez important pour se permettre de mener cette vie dangereuse. Depuis l’installation d’Emeruil Morvengil, elle s’est fait un devoir de plaire à cet homme afin de garantir sa sécurité et surtout celle de ses filles. En outre, développé de cette façon une maison close n’est pas sans problème, il faut toujours plus de pensionnaire. Dès lors, Jascianne s’est fait spécialiste dans la récupération des rebelles et autres femmes enfermées dans les geôles des grandes cités à la fois pour leur permettre de rester en vie, de se faire de nouveau agent récoltant d’information et aussi leur permettre d’assouvir leur vengeance. Certes, la vie de prostituée n’est pas enviable, mais c’est toujours plus utile à une vengeance que la mort.
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Jascianne d'Aldburg ♠ Que trépasse, si je faiblis
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