42 ans • Héritier & Général du Gondor • Célibataire • Alliance
• Elendil n’a pas toujours été l’homme taciturne qu’il est désormais. Autrefois, il était débordant de vie et de joie, surtout enfant. Les années passées a ignorer la vérité sur le sort de ses parents, à s'interroger quant à l'amour qu'ils lui portaient réellement, puis celles à trouver sa voie, mirent son esprit à rude épreuve. Forcé de grandir plus vite que la plus part des autres enfants, c'est sans doute cela qui fait de lui cet adulte très austère. • Homme honorable et mu d’un grand respect, l’héritier du Gondor se faisait violence pour ne pas toujours suivre Théomer dans ses facétieuses péripéties et tout autant pour ne pas s'en prendre à lui physiquement. • Depuis son enfance, Elendil est particulièrement doué en stratégie, notamment pour échapper à ses précepteurs. C’est une de ses nombreuses qualités, mais non content d’être un stratège affirmé, il est également un combattant émérite n’ayant rien à envier aux meilleurs guerriers. Doué avec les lames comme avec un arc, il s’inscrit dans la lignée des héritiers du Gondor comme un futur roi actif sur tous les plans. •C’est un homme débrouillard, même s’il était déjà assez enfant, il dû l’être d’avantage après les terribles évènements qui se sont abattu sur la Terre du Milieu. La chasse n’a plus de secret pour lui et il s'est fait un devoir d'apprendre plus que la langue des elfes au cours de ses études afin de ne jamais être en devoir de prendre un traducteur. • Elendil a également développé un don pour passé inaperçu et se fondre dans la populace et ses troupes sans être reconnu. Cette vie simple lui sied pour ce qu’il en sait actuellement, il aime vivre sans être connu ou reconnu du peuple. • S'il est inséparable de Théomer, il lui arrive également de partir en mission seul, bien qu'accompagner d'Elessar et d'Isen, ce qui déplait forcément à son entourage proche ou éloigné. Il entretient également de bonnes relations avec chacun de ses commandants, plus houleuse avec Liovain et Telia qu'avec Ithelion.
Derrière le pc
Bonjour l'ami! Alors, moi c'est Lancy Orca ou juste Lancy ou juste Orca... bref, c'est vous qui voyez. J'ai 24 ans, jusqu'à ce que je prenne un an de plus. Je suis actuellement assistante vétérinaire chômeuse en quête d'un travail, mais engagé dans des formations. Je suis passionnée d'Histoire, d'animaux, d'équitation et de lecture. Bien que grande fan de Tolkien, si je suis puriste sur certains aspect (non les nains ne tombent pas amoureux des elfes!) il y en a où je suis plus coulante. Je ne suis pas fan que de la Terre du Milieu, Westeros et l'Alagaësia ont également une place chère dans mon coeur. Je suis très heureuse de vous accueillir en ce lieu avec ma bande de déjanté. Si, vous voulez en savoir plus, faites un tour dans les fiches du staff.
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Elendil Telcontar
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♦ Messages : 183
♦ Date d'inscription : 24/04/2013
♦ Localisation : Erebor
Fiche RPG Fiche RP ♦ Statut RP: Ouvert ♦ Ma vie & mes possessions:
La blanche cité de Minas Tirith était plongé dans l’obscurité du deuil en cette année cent vingt du quatrième âge. Le grand roi Elessar venait de quitté ce monde, rejoignant ses illustres ancêtres et marquant la fin d’une partie de l’histoire de cette merveilleuse cité. Fière et droite, le visage masqué, la reine Arwen se tenait près du tombeau de son bien-aimé époux et à ses côtés, la soutenant d’un bras fort, un homme grand et fort aux cheveux ailes de corbeaux, aux yeux aussi bleu qu’un ciel d’été, son fils le nouveau roi du Gondor : Eldarion. Une année seulement après la mort du roi, la reine Arwen quitta ce monde, comme tous ceux de sa race elle ne put supporter de voir partir son époux. Ton père, Eldarion resta seul, il n’y avait plus personne de sa famille pour le soutenir, ses sœurs étaient depuis longtemps partie soit pour Valinor, soit mariée et décédée depuis longtemps. Il mit longtemps à se remettre de la perte de ses bien-aimés parents, près de quarante années, durant lesquels ses conseillés n’eurent de cesse de lui faire prendre épouse. Enfin, il arriva ce jour où fût présenté au peuple la future reine du Gondor. Ô comme elle était belle cette douce demoiselle au corps svelte, aux cheveux brun comme la terre et aux yeux émeraudes. Elle s’appelait Cemyë, elle n’avait rien d’une grande dame et elle provenait de la communauté des elfes d’Ithilien. La noce fût célébrée en l’été cent soixante-six du quatrième âge, un mariage heureux, un mariage festif.
C’est ici, lors de ce bel évènement, que ton histoire commence, mon cher Elendil. L’histoire d’un héritier perdu, dans tous les sens du terme. La sinistre histoire d’une vie marquée par la mort et les désastres subis par la Terre du Milieu. Si, tu n’étais qu’une prévision ce jour-là, tu ne tardas pas à devenir une réalité à la fin de l’hiver cent soixante-sept, lorsque la reine annonça au roi qu’elle attendait un enfant. Ce fût un jour de joie pour eux, cette nouvelle à leurs yeux sonnait comme l’accomplissement de leur amour, comme l’aboutissement de patience et d’affection que l’on donne à une plante avant de voir éclore la première fleur. La rumeur se propagea dans les rues de Minas Tirith, elle gagna Osgiliath, Dol Amroth, Pelargir… en un rien de temps, elle fit le tour du Gondor et des territoires du Nord qui lui était raccroché. Tous attendaient de voir le printemps arrivé et pouvoir constater de leurs yeux que le ventre de leur souveraine s’était arrondi. Oh, bien sûr qu’il y avait des détracteurs à tout ceci, certains n’aimaient guère l’idée que le roi ait pris pour épouse une elfe. Il se murmurait que la reine donnerait naissance à une fille, qu’elle ne serait jamais en mesure de donner un héritier mâle à son époux. Pire encore, certains en venaient à dire que l’enfant serait mort-né, car le roi était trop vieux. Au-delà de tout ceci, certains préparaient déjà la naissance d’un fils fort et bien portant, le portrait de son grand-père, un futur grand roi, qui ne pourrait arborer que le visage d’un ange avec des parents aussi beaux. Le vingt-cinquième jour d’août, alors que le soleil déclinait à l’horizon baignant la cité blanche dans une lueur orangée et faisant déteindre sur ses pâles murs les couleurs feu, qu’arriva la grande nouvelle. Durant de longues heures, le palais royal et la tour blanche avait raisonné des cris de souffrances et des larmes de douleur d’une femme qui donne la vie, subtile mélange de joie et de tourment. Enfin, tu vis le jour dans un concert de soupirs de soulagement, de rire et de félicitations. Une des accoucheuses annonça alors fièrement. « Votre Altesse, c’est un garçon ! » Emmailloté dans un drap blanc, l’on te posa contre le sein maternel, entouré de ses bras encore imprégné de la sueur du courage de ta mère. Alors qu’elle embrassait ton front déjà garni de cheveux ébène, murmurant des paroles affectueuses, les cloches sonnèrent d’allégresse et le crieur public annonça la nouvelle au peuple. Comme une évidence, la reine murmura ton prénom, le même que celui d’un de tes illustres ancêtres. « Elendil. » Un prénom synonyme pour tous de sagesse, d’espoir, mais surtout de courage. Et du courage, petit bout d’homme, il t’en faudra pour affronter le monde et les catastrophes encore à venir en ce monde au passé troublés et au futur obscure.
En grandissant, tu étais partagé entre tes cours de maintien, de culture, d’apprentissage de la maîtrise des armes et les longues séances de jeux dans les jardins de la cité avec ta mère. Ton père, accaparé par les affaires du royaume, n’était pas souvent présent, mais il prenait cependant le temps de te voir, de t’écouter raconté tes journées et ne rechignait pas à venir te border le soir ou te raconter l’histoire de ton illustre grand-père et de la guerre de l’anneau. C’était ton histoire préféré. Enfant calme, discipliné et éveillé, à l’âge de six ans, tu étais déjà un franc-tireur avec un arc, un bon bretteur et un bon cavalier. Le conseil des nobles ne t’aimait pas beaucoup, il trouvait en toi trop de similitude avec le peuple des elfes. Combien de fois n’ont-ils pas prié le roi d’engendrer un autre descendant et de t’écarter de l’accession au trône, de renoncer à son épouse et d’en prendre une autre, pour finalement s’entendre dire qu’ils devraient s’y faire. Le temps semblait passé sans encombre, parfois tu faisais peur à tes parents en t’échappant de la sécurité du palais, en escaladant les remparts ou la tour. Malgré tout, cette joie et cette insouciance serait bientôt brisée. Te souviens-tu encore du jour où il est apparu ? Cet homme vêtu de noir des pieds à la tête, au visage entaillé, à la démarche hésitante. Il est venu s’incliner au pied du roi, demandant à pouvoir servir à nouveau la lignée des rois du Gondor, alors que sa famille avait été dépossédée par la maison des intendants. Eldarion le prit en pitié, acceptant son serment d’allégeance et lui promettent de lui restitué ses biens s’il s’en montrait digne. Lorsqu’il lui demanda son nom, il répondit : « Je suis Namoth Storgor, Monseigneur, homme simple du monde et votre dévoué serviteur. Votre obligé à jamais. » Il venait d’apparaître là devant toi, l’artisan de ton malheur et de celui du reste de la Terre du Milieu, mais tu ne le savais pas encore. Cependant, cet homme t’effrayais, il te regardait une telle froideur et un sourire carnassier, que tu ne pus résister à confier tes craintes à ton père, ainsi qu’à ta mère. Plus d’une fois par la suite, alors que ce sinistre individu grimpait les échelons sociales jusqu’à devenir conseiller de ton père, tu priais ce dernier de l’éloigner de vous. « Cela suffit, Elendil ! Il est temps que tu grandisses un peu ! » Grandir ? Tu n’étais qu’un enfant qui venait à peine de fêter son septième anniversaire, rien de plus qu’un petit garçon que des cauchemars faisaient encore se lever la nuit pour aller se réconforter dans les bras de sa mère. « Eldarion, ce n’est qu’un enfant ! Et cet homme que tu considères comme un ami, ne m’inspire pas plus confiance, je t’en conjure… » Eldarion leva la main d’un geste impérieux pour faire taire son épouse. « Un enfant, oui, mais le futur roi de ce peuple et il est temps qu’il se conduise comme tel. Demain, il partira pour le Rohan pour une mission diplomatique. Je ne tolérerais aucune protestation, j’ai parlé ! » D’un mouvement de cape, le roi s’éloigna de sa femme et de toi dont les yeux s’embrumaient de larmes.
Le lendemain, l’escorte t’attendait alors que ta mère terminait d’ajuster ta cape sur tes épaules. « Je ne veux pas y aller, mère… Je veux rester ici et attendre la naissance du bébé.» Elle caressa ta joue pâle, t’offrant un de ses sourires réconfortant dont elle avait le secret. « Il le faut, Elendil, tu es un futur roi. Ce n’est qu’un au revoir, on se reverra bientôt. » Elle posa un baiser sur ton front et passa autour de ton cou le collier orné de l’étoile du soir, présent qui lui fût offert par ton père pour leur fiançailles. « Elle veillera sur toi. Maintenant part et ne te retourne pas, ton père te surveille. » D’un geste souple, tu montas à cheval et tu pris la route sans te retourner, serrant les mâchoires et tes mains autour de tes rênes. Surtout ne te retourne pas. Non, ce n’était pas un au revoir, mais bien des adieux, mais cela tu ne pouvais pas le comprendre. Jamais plus tu ne reverrais ses visages aimés. Le voyage vers le Rohan fût long et fatiguant, au point que tu accueilli avec soulagement l’arrivée à Edoras. En vérité, ce n’était pas tant toi qui parlait ce jour-là avec le roi Théofor, mais l’ambassadeur du Gondor. Derrière toi, Lancel ton précepteur se pencha pour murmurer. « Apprenez, mon prince, un jour ce sera vous qui parlerez. » Cependant, tu demeurais là, épuisé, déboussolé et inquiet de ne pas rentrer à temps pour voir venir au monde ton petit frère ou ta petite sœur. Il ne fallut cependant qu’une parole du prince du Rohan, Théomer pour te convaincre de le suivre dans ses jeux. En une semaine à peine, vous étiez devenu les meilleurs amis du monde, prenant quelques remontrances biens senties, quelques punitions aussi. Entre passe d’armes, cours et jeux avec Eold, tu fis une rencontre étonnante. Il était là dans la prairie, une robe aussi noire que la couleur de tes cheveux, ce jeune poulain mearas. Tu entendais encore les hommes dire que ce serait une monture de choix et courageuse, mais qu’il faudrait attendre qu’il choisisse son cavalier. Assis sous un arbre de la prairie, souvent tu pris le temps de dessiner ce magnifique poulain noir, pendant que Théomer était consigné à ses leçons. Et ce jour-là… « Hey, rend le moi ! » L’animal avait attrapé ton carnet à dessin et s’en allait en trottant fièrement pour te narguer. Cela devient vite une routine entre vous de jouer, si bien que les Rohirrims te félicitèrent un beau jour d’être l’heureux élu de ce cheval. Tu le nommas Isen, parce que c’était le nom qui lui convenait, vous liant dans un pacte silencieux de tendresse, d’affection et d’amitié qui durera jusqu’à votre trépas. La nuit était tombée depuis longtemps sur la cité d’Edoras et le château d’or de Méduseld. Recroquevillé sous les couvertures, dormant à point fermer après une journée éreintante avec Théomer, rien ne semblait pouvoir te troublé.
Et puis, il y eu ce soubresaut, quelqu’un qui te secouait avec empressement. « Debout, prince Elendil ! Debout ! Dépêchez-vous ! Il faut vous habiller, nous partons sur le champ. » Tu n’eus même pas le temps de te demander ce qui se passait, le ton alarmiste dans la voix de Lancel était bien trop parlant et sans équivoque. Ton père avait-il demandé que tu ailles t’enquérir d’une nouvelle mission ? En peu de temps, tu te retrouvas au pied du château, entouré d’une bande de nain à l’allure farouche en compagnie de Théomer et du maître d’arme d’Edoras : Jenodal. « Montez à cheval, mon prince. Vous partez pour Erebor avec votre ami. » Erebor, comme cela te semblait si loin et puis pourquoi à Erebor ? Personne n’eut le temps de poser de question, à peine à cheval vous étiez déjà en route pour le Rhovanion et la grande cité des nains. Les au revoirs étaient à nouveaux des adieux déguisé, même si les protagonistes cette fois en étaient bien conscient. Tu l’ignorais encore, mais le pire s’était produit. Namoth Storgor avait assassiné ton père et ta mère, lançant ses troupes noires sur le Gondor et menaçant désormais le Rohan. Vous l’ignoriez encore tous deux, mais le roi du Rohan venait de vous sauver la vie, même si cela devait lui déchirer le cœur. Le voyage vers Erebor fût aussi long que peu agréable, vous ne vous arrêtiez que peu, dans aucune auberges. Personne ne devait savoir que vous étiez en chemin et visiblement personne ne le savait. Enfin, après de longues semaines à cheval, elle se dressait là devant toi, la Montagne Solitaire, dans toute la splendeur de l’art des nains, cette cité grouillante et brillante. L’accueil fût si chaleureux que tu en oublias pour un temps l’incompréhension de ta présence ici. La cité des nains offrait de multiple opportunité d’exploration et de jeu, mais cela ne t’empêchait pas d’être parfois mélancolique et triste.
Les jours devinrent des semaines, les semaines des mois et les mois des années. Tu posais des questions, réfléchissais à ce que pouvait bien attendre ton père pour te ramener à la maison. Tu en étais même venu à croire qu’il ne t’aimait plus et qu’il ne voulait plus de toi. En grandissant, le fossé se creusa avec Théomer, son goût pour les ennuis se changea pour la compagnie plaisante des demoiselles. Toi, tu préférais rester avec Isen ou encore à étudier. Cependant, vous restiez lié comme des frères, vous soutenant malgré tout dans cet exil. Outre cela, ton double héritage commença à peser dans la balance. Des questions se mirent à te trotter dans la tête, des questions qui ne pourraient trouver de réponse qu’auprès des elfes et pourtant, tu rechignais à demander l’autorisation de te rendre à Eryn Lasgalen. Le matin du vingt-six août de l’année cent quatre-vingt-quatre, le prince des nains Durín VI vous amena Théomer et toi devant le roi Naìn III. Le prince des nains reçu de ses mains un pli scellé qu’il vous remis alors en main propre. Tour à tour, vous l’avez lue. Il n’y eu pas un bruit, pas un mot, pas un sanglot et pourtant, elles ruisselaient tes joues ses larmes acides et brûlantes. Ta main se referma sur l’épaule de ton ami, ce presque frère dont les joues s’étaient elles aussi couvertes de larmes. Longuement vous vous êtes serré l’un, l’autre, il n’y avait guère besoin de mots, vous aviez vécu la même chose. Tu as encouragé Théomer à garder la lettre et tu l’as regardé s’éloigner, sachant pertinemment que rien, ni personne ne pourrait le consoler. Un instant encore, tu es resté là, les yeux dans le vide, le cœur déchirer avant qu’un feu brulant de colère et de rancœur ne te consume les entrailles. Moins démonstratif que ton ami, tu as simplement suivi Jenodal lorsqu’il t’a pris par l’épaule et mené dans ta chambre. « Votre héritage, prince Elendil. » Sur le lit reposait désormais Anduril, la flamme de l’ouest et l’anneau de Barahir. Tout ce qu’il restait des années de joies et de bonheur à Minas Tirith, tout ce qu’il restait de ces êtres aimés et à jamais perdu. « Je ne suis plus un prince… je suis un roi. » Tu te saisis d’Anduril d’un geste souple et déterminé. « Un roi en exil, sans couronne, mais qui aura sa vengeance. Je le jure, par mon ancêtre le roi Elessar ! Je n’aurais pas de répit tant que ce monstre n’aura pas goûté à l’amère saveur de cette lame ! » D’un élan de rage, la lame pourtant si lourde fendit l’air, décapitant une des statues qui se trouvait là.
Le soir même, Anduril à la ceinture et l’anneau de Barahir au soir, tu quittais Erebor en compagnie d’Isen vers Eryn Lasgalen. L’heure était venue d’apprendre des elfes. Plus de six mois s’écoulèrent là-bas, durant lequel tu appris les techniques de combats des elfes, leur histoire, leur culture. Pourtant, en ton esprit tu ne cessais de ressasser ces dernières images de tes parents, te demandant comment ils étaient décédés, où ils reposaient désormais. Tant de questions, qui ne trouveraient pas de réponse avant que tu n’aies regagné ton royaume. Lors de ton retour à Erebor, le changement était complet, tu pris la tête des résistants du Gondor et tes responsabilités de roi légitime. Esprit sauvage, cette situation t’as toujours été inconfortable, bien souvent il te fallait quitter la montagne pour prendre du recul et réfléchir. Personne ne pouvait comprendre, que pour toi il n’y avait pas qu’un seul combat à mener, mais deux. Ne pas savoir qui l’on est vraiment peut nous détruire et cela tu le sais mieux que n’importe qui. Ni elfe, ni humain, combien de fois t’es-tu posé la question de savoir ce qui vaudrait mieux choisir entre la voie des elfes ou celle des hommes. Tu fis ton chemin dans ce monde hésitant, mélancolique et solitaire. Si, tes conseillers avec le temps te pressaient de prendre épouse, tu repoussais cela d’un geste de la main, arguant que tu avais bien assez de temps pour cela. En réalité, comment pouvais-tu aimé quelqu’un alors que tu ne t’aimais pas toi-même, que tu semblais t’être parfaitement étranger. De cela, tu ne parlais à personne, quelque fois à Isen ou Elessar, voir même avec Durín mais, jamais avec Théomer, qui en grandissant trouva la fréquentation des maisons closes de bon ton. Les décisions que tu pris ne furent pas toujours accueilli avec l’effet escompté. Ainsi, tes récurrents voyages vers Eryn Lasgalen étaient décriés, car jugés insultant pour le peuple des nains. Pourtant ces derniers ne semblaient nullement s’en offusquer, le roi lui-même t’encourageait à trouver ta voie.
Arriva le jour sombre, où après qu’il est conquis les trois quart de la Terre du Milieu, Namoth Storgor se présenta à l’embouchure des Monts Brumeux, marchant droit vers le Rhovanion. Thranduil fit appel à tous, ayant réussi a formé une solide alliance entre les peuples encore libre, mais les grands de ce monde refusaient corps et âmes que Théomer et toi participiez à la bataille qui s’annonçait. Âgé alors de trente-sept ans, il était hors de question que tu restes à l’arrière une fois de plus. Ton ami n’eut guère besoin d’user de toute sa verve, ta décision était déjà prise. Déguisés, vous vous êtes glissés dans les bataillons qui partaient pour la forêt des elfes. La nuit était tombée sur le monde lorsque les engins de siège se mirent en action, la forêt se mit à brûler comme des brindilles trop sèches. La bataille était lancée. Les hommes, les nains, les elfes, nombreux furent ceux qui tombèrent là sur le sol autrefois verdoyant, aujourd’hui transformé en un marécage rouge rubis. Un jour passa, puis un second et rapidement, ces jours devinrent une semaine. Épuisé que tu étais à l’aube du huitième jour, ce que tu vis alors glaça ton sang d’effroi. Ce fût d’abord Naìn qui tomba, entouré de ses meilleurs guerriers et de son fils qui défendirent son corps jusqu’à la fin. Ce fût le premier coup dur pour toi et pour Théomer. Voir s’éteindre celui qui vous avait accueilli, logé, éduquer pendant ces années quittées ce monde dans une pareille boucherie. Malheureusement, ce ne devait pas être le seul coup en plein cœur que tu recevrais ce jour-là. Naìn avait déjà été retiré sous la tente royale et Durìn avait pris le commandement des Nains. Le ciel était rougit par le crépuscule, lorsque le roi-sorcier, ce même être maléfique que tu avais connu dans ton enfance se présenta devant Thranduil. Bien des braves cessèrent de se battre pour assister au duel qui devait être le dernier pour le grand elfe. Il n’aurait pu être défait à la loyal, leurs capacités au combat n’étaient que trop égal. Un éclair quitta la main de Namoth, sa lame brilla en transperçant l’amure et le corps du grand roi des elfes. Un cri déchirant monta de l’arrière et le silence se fit à l’orée de la forêt. Un silence de mort. Un silence lourd et oppressant. Thranduil maudit Namoth avec tant de conviction que ce dernier en perdit toutes notions du temps présents. Revigorer par la haine et la peine d’avoir perdu nombre dès leur, l’armée des peuples libres repoussa l’armée noire et arracha à son général un traité de cessation des hostilités. Deux rois étaient tombés, un nouveau venait de venir au monde, la bataille était gagné, mais il n’y eu ni festin, ni chants cette nuit-là. À la place de la liesse, il y eu les larmes, la douleur et le désespoir. Un coup dur venait d’être porté aux elfes et tu le sais, rien ne serait plus comme avant à Eryn Lasgalen.
Cinq années se sont écoulées depuis cette triste victoire, des années sans grands conflits armées, mais sources de combats internes. Les espions de l’ennemis ne cessent d’aller et venir, il abat encore son courroux sur les terres conquises. En ton cœur, le doute plane quant à la réussite de l’entreprise que vous tentez de mener. Comme si cette torture ne suffisait pas, tu dois également apprendre à utiliser le don de voyance hérité de tes aïeux. Un don épuisant qui ne te laisse que peu de repos, car il est encore trop peu contrôlable. Les combats intestins de la résistance n’aident en rien. Les elfes ne sont plus le soutien qu’ils étaient, bien des gens ne veulent prendre part aux conflits et des conflits, il y en a au sein de ton propre conseil. Pourtant, tu te refuses à baisser les bras, te remémorant la promesse faite le jour où tu reçu Anduril. « Je n’aurais pas de répit tant que ce monstre n’aura pas goûté à l’amère saveur de cette lame ! Et que toutes injustices auront été payées. » Un miracle c’est probablement ce que tous attendes en ce jour ou une nouvelle raison d’espérée. Ce peut-t-il que cet espoir soit en marche ? Tu ne peux qu’y croire après cette dernière vision. Tes pas se font pressants dans les couloirs d’Erebor, un nouveau conseil vient d’être convoqué entre les grands généraux du peuple libre et le conseil d’intendance d’Eryn Lasagalen. Tu pousses l’épaisse porte de chênes finement ouvragées par les nains et sans plus de cérémonie, pose un pli scellé sur la table ronde en annonçant. « Les secours arrivent. Valinor nous a entendus. » Pas un mot ne sera prononcé pendant de longues minutes. Le seul roi couronné de cette assemblé prend le parchemin et en lit le contenu avant de te fixer. « Comment le sais-tu ? » L’heure était semble-t-il venue de faire savoir aux importants de quel don les Valars t’ont gratifié. « Je l’ai vu… tel que le Seigneur Elrond voyait les choses. » Personne ne protesta, personne ne dit un mot, mais des regardes se croisèrent comme entendu sur le fait que ce secret devraient être parfaitement gardé.
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Elendil Telcontar ♦ rise and rise again until lambs become lions
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