Se marier, un mariage. Encore quelque peu hébété et pas moins Zélée en dépit du fait qu'elle appréhendait, Assam savait le devoir qui l'attendait. Se marier avec Emeruil et lui donner un héritier, elle en devrait les cuisses écarter. Il promettait une certaine tendresse, un attention particulière à sa condition de vierge et sans savoir pourquoi, elle voulait aussi y mettre du sien. Sans doute son âme de capitaine et de femme d'arme qui resurgit, ne désirant pas avoir le travail de mâché. Qui pourrait l'aider dans ces choses ? Elle se passa une main sur le visage, prit sa plume et n parchemin, se décidant à écrire un message à l'intention de Jascianne, matrone d'un bordel et amante d'Emeruil... Elle pourrait sans doute l'éclairer...
« Dâme Jascianne,
Moi, Assam, Capitaine et mérite du Général Shanion, demande la possibilité de m'entretenir avec vous ce jour même dans l'intention d'obtenir un cours de conduite entant que futur.... épouse. D'avance je vous remercie pour le temps que vous allez 'accorde et que je vous dédommageais.
Assam. »
Elle appela un messager et fit porter sa missive. Elle se regarda dans le miroir. Elle n'avait rien d'une épouse, et pas grand chose d'une femme. Cette poitrine quelle brimait sous cette armure, ses cheveux long mais toujours tressé, son regard dur et froid. Elle se demandait quelque fois si elle avait choisit la bonne voie, si ça vie avait pu être différente si ses rencontres avaient été toute autre. Sans aucun doute. Elle observait son reflet et se sentait étrangère à elle-même. Secouant la tête elle devait se ressaisir, elle n'avait pas à songer à tout cela. Elle devait faire son devoir, mais sortirait-elle seulement indemne de cette nouvelle mission ? Elle avait toujours voulu le pouvoir, ce n'était pas une nouveauté, mais être l'impératrice de ce nouveau monde qui se présente ? Elle partageait ces idéaux, sans quoi elle aurait fuit ou se serait faite tué depuis bien longtemps. Elle regarda sa garde-robe, des armures et des tenue de combat pour la plus part. Elle n'avait aucune robe, elle pinça ses lèvres charnue. Elle décidé d'enlever cette armure qui brimait son opulente poitrine pour enfiler une tunique et un pantalon de tissus. Simple mais dans de belles étoffes agréables, Assam avait toujours conservé son goût pour les belles choses. Elle déjeune frugalement avant de finalement se mettre une cape et de sortir, un poignard à la taille, une épée, une dague dans sa tunique... des trident au niveau de ses fesses, un couteau dans sa botte, on été jamais trop prudent. Rapidement elle arriva devant cette institution dédiée aux hommes, elle regarda la porte avant de soupirer et d'enter. Des regard circonspect, Assam était connue.
« J'ai rendez-vous avec Jascianne. »
Et elle sommait qu'on la conduise à elle, elle attendit devant la porte, attendant qu'on l'annonce.
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Jascianne d'Aldburg
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La matrone reposa la missive, un air circonspect sur le visage. Des cours de conduites en tant que futur épouse… Un sourcil toujours plus relevé que l’autre, les nœuds du bois de la porte lui semblèrent tout à coup d’un intérêt nouveau. Emeruil s’était bien vanté dernièrement de son futur mariage lorsqu’il s’engageait à la travaillé au corps, mais elle n’avait pas jugé opportun de lui demander le nom de la malheureuse élue. Se pourrait-il… Elle ne portait aucune personne arborant les couleurs izzal dans son cœur, mais tout de même elle n’était pas assez cruelle pour désirer qu’une quelconque femme devienne le jouet privé de ce monstre aussi sanguinaire que cruel et mégalomane. Le messager attendait encore devant elle, cloué au sol comme un arbre dans la terre. Elle reposa le pli sur son bureau avant de s’éclaircir la gorge. « Bien, je recevrais le capitaine dans ce cas. Vous pouvez disposer, jeune homme. » Il s’inclina et vida les lieux alors que la grande blonde portait ses mains jointes au niveau de ses lèvres. Apprendre les secrets de la chaire à un capitaine, une femme hors de son monde quotidien, voilà qui promettait d’être… perturbant. Elle avait l’habitude, oui, de former des novices à devenir de bonnes maîtresses pour les hommes fréquentant cet établissement, mais pas les femmes comme Assam. De plus, elle n’avait jamais été l’épouse de quiconque et doutait d’avoir les qualités requises pour cette aspect de la requête. Même à Dunharrow, Maudus n’avait pas spécialement veillé à ce qu’elle eut l’éducation d’une épouse, remettant cela à quand elle serait enfin fertile. La question fût bientôt remise à plus tard, lorsqu’une des pensionnaires arriva en panique annonçant l’accouchement imminent d’une autre. L’hiver bloquant le passage à beaucoup de chose et faisant naître des maladies, Jascianne savait qu’elle devrait s’occuper elle-même de cela. La plus proche sage-femme se trouvant à l’autre bout d’Edoras, l’enfant risquait d’être né avant qu’elle n’arrive. Dans l’urgence, elle ne prit pas le temps de prendre des dispositions pour qu’on prévienne sa nouvelle élève qu’elle risquait d’être en retard. Du reste, cela pourrait lui apprendre la patience, car en sexe comme dans beaucoup de chose, cela nécessite de la patience. L’enfant né, la matrone s’en retourna à son bureau en s’essuyant les mains qu’elle venait de lavé. Encore un pensionnaire qui finira sa vie soit en orphelinat, soit à la rue une fois adolescent. Peut-être devrait-elle songé à ouvrir une aile pour que les femmes profitent des prestations des hommes. Ce serait une idée à creuser. Lorsqu’elle arriva non loin de son lieu de résidence principal, elle aperçut alors la petite congrégation qui l’attendait, dont Assam. « Inutile de frapper, je ne suis pas là. » Sinon, comment pourrait-elle être ici ? Elle congédia le garde d’un geste de la main et invita la jeune femme à entrer dans son bureau avant d’en faire de même et de fermer la porte derrière elle. « Je suis charmée de votre demande, capitaine, mais je crains qu’en matière de comportement d’épouse, je ne sois une bien piètre institutrice. Non, à franchement parler, que souhaitez-vous de moi ? » Demanda-t-elle alors qu’elle se débarrassa du chiffon humide et prenait place sur son siège. Oui, elle voulait entendre de sa bouche qu’elle souhaite apprendre à combler un homme dans l’exercice le plus charnel. Le dire, c’est déjà accepter ce qui se passera. Le dire, c’est déjà faire un pas vers la connaissance. « Appelons un chat, un chat voulez-vous ? Ici, je peux vous apprendre à baiser tout ce qui a un pénis entre les jambes et même à combler une autre femme. Je peux aussi vous apprendre à faire l’amour à un homme que vous aimez ou à vous combler vous-même dans la moiteur de vos nuits solitaires. Alors, quel est le sujet qui vous préoccupe, Assam ? Ici, point de bien séance et de jolis mots pour ne pas désigner les choses par leur nom. Je ne mâche pas mes mots, je n’ai pas peur d’appeler un pénis, un pénis ou un vagin, un vagin. Ce métier, je l’exerce depuis que j’ai quinze ans et j’ai appris à un nombre plus que convenable de fille à faire de même, mais jamais à une future épouse. Je suis honnête avec vous, alors soyez-le avec moi. Si vous vous contentez de me demander de vous instruire sur la conduite d’une future épouse, je crains ne pas pouvoir être d’un grand secours. »
Ce qu'elle souhaitait d'elle ? Une chose à laquelle elle avait du mal à se résoure c'était une chose de sentir cette tension entre elle Emeruil, s'en était une autre de la concrétisé en acte charnel. Mais elle fut rapidement mise à l'aise et ne pu s'empêcher de laisser échapper un léger rire. « Je n'ai pas besoin de me satisfaire, j'ai bien mieux à faire. » Elle ne disait pas ça à mal, c'est juste que vraiment elle en voyait pas l'intérêt de tout cela. Elle prit une profonde inspiration avant de finalement dire le pourquoi de sa venue. « Je dois épouser Emeruil... j'aimerais que l'affaire se passe bien, histoire de ne pas avoir de douleur. » C'était surtout ça le plus important. Elle était une militaire, et elle avait gagné ce haut poste à la sueur de son front, à la douleur de ses courbature et de ses os brisé. Elle se mordilla légèrement la lèvre en repensant à la faon dont il avait découvert qu'elle était femme. Elle sortie de cette rêverie qu'elle se fustigeait d'avoir avant de reporter son regard sur Jasciane. « Apprenez moi à le satisfaire.. » Voilà, c'était dit.
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La grande blonde haussa un premier sourcil devant la confession de la capitaine des Ténèbres. Toutes personnes à besoin de se satisfaire à des niveaux différents et elle avait du mal à croire que la demoiselle, qui ne le serait plus pour longtemps, n’en faisait aussi peu cas. Tout du moins, elle ne savait dès lors pas ce qu’elle ratait et encore moins ce qui l’attendait. Se trouverait-elle face à la plus innocente créature en matière de sexe ? Difficile à croire, mais elle était prête à le croire. Il faut dire que sur ces terres, ce ne serait pas la première bizarrerie qu’elle croiserait. « Permettez-moi de vous dire que vous avez tord, de mon point de vue. Dans la vie, on a besoin de travailler c’est un fait, mais on a aussi besoin de plaisir. » Et la confession suivante ne fit qu’accentuer ses craintes. Epouser Emeruil… en voilà quelque chose qu’elle ne s’attendait pas à entendre de son vivant ! Non pas qu’elle s’imagine mourir de façon prématurée, elle espérait bien mourir vieille et ridée, mais connaissant la nature de l’héritier du trône noir, il vivrait encore longtemps après sa propre mort et celle de sa femme maintenant qu’elle en connaissait maintenant l’identité. Sauf si, l’alliance et les rebelles parvenaient à le mettre à terre, mais pour ce faire, il faudrait compter dans les rangs des magiciens et au moins un autre semi-elfe. « Je ne sais pas si je dois vous félicitez ou vous présenter mes sincères condoléances… Non, pas que vous serez déçue de l’amant que vous trouverez dans votre lit, mais le reste de l’homme est assez… comment dire… » Elle n’en trouvait pas les mots, tant les qualificatifs seraient noirs pour décrire Emeruil. « Je lui savais un goût prononcé pour l’exotisme, on peut dire qu’il est servi. Soit… je vais faire de mon mieux pour vous aidez dans la tâche ardue qui vous attends. Prenez un siège, nous devons d’abord évaluer votre potentielle, ma chère. » Jascianne se détendit et posa ses deux mains sur son ventre plat avant de fixer Assam. « Sachez que douleur, il y aura si comme je le pense vous êtes toujours intacte et pure. Oh, rien qui ne vous soit insurmontable, capitaine, vous avez vu pire. La première règle avec Emeruil et la plus important selon moi, c’est de ne pas faire la timorée. Il ne supporte pas les femmes passive, ça ne va pas avec le personnage. J’ai une question, que connaissez-vous de l’acte de chair, Assam ? »
Elle esquissa un léger sourire sarcastique, de plaisir... elle le trouvait bien ailleurs que dans la chair, pour elle ce n'était qu'une perte de temps, un besoin bestial et primaire qui était indigne de son intelecte et faisait honte à ses autre capacité. - Je trouve mon plaisir dans la lecture et le maniement des armes, étrangement cela donne tout aussi chaud durant l'hiver. Elle se mordilla la lèvre inférieur en repensant à ses heures de combats avec Emeruil et de son bras qu'il avait brisé. Elle avait souffert, mais elle n'avais jamais cessé de manier l'épée, la rendant ambidextre. Elle se mit à parler de son futur époux et Assam esquissa un léger sourire, sans doute plus amical si c'était une émotion qu'elle aurait pu avoir. Il est... particulier. ¨Particulier oui... cruel... mais pour ce qui est de l'amant...Je doute d'avoir quelconque plaisir avec lui, il se contentera de faire un héritier et ça sera tout, une chose vite faite et rapidement expédier, non ? Les mains de la matrone sur son ventre plat la firent déglutir... sans parler des propos qui suivirent. -Et bien... la dague doit aller dans le fourreau ? Non ? Pour ce qui est du reste.. des maigre souvenir que j'ai de ma mère... il me semblait que je devait simplement être allongée sur le dos, jambes écartées de préférence, et compter les étoiles en attendant que ça se finisse. Bon en même temps elle avait eut cette discussion si jeune, juste avant de fuir, juste avant de prendre le nom de son jumeau, juste avant qu'on ne la marie de force a un homme qui avait trois fois son âge alors qu'elle n'était qu'une enfant. Elle se redressa, le visage songeur avant de regarder Jasciane dans les yeux. - Je suis loin d'être timorée, du moins je le crois... au vu de mes provocations... Et elle savait qu'elle devait se calmer, a chaque fois il y avait une limite qu'elle en franchissait pas. Emeruil était plus 'indulgent ' avec elle, mais elle savait que comme tout les autres, si son manque de respect était prononcé, il se ferait un plaisir de la faire hurler dans les comble d'Edoras.
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Jascianne d'Aldburg
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Jascianne décroisa ses longues jambes et les recroisa dans le sens inverse. Sans le laisser paraitre, elle était bien amusée par les réactions de la femme de Harad. C’était bien là les paroles d’une jeune femme encore intacte, sans la moindre notion de ce qu’était l’acte de chair ou d’amour comme certains osent le dire lorsqu’ils sont en action avec l’être aimé. Ce qui dans le métier de Jascianne ne pouvait exister et elle doutait fortement qu’amour il y ait un jour entre Assam et Emeruil. Peut-être dans un sens, mais jamais de réciproque, simplement parce qu’il est humain de douté que le général soit seulement capable d’aimer ses propres parents. « Ce n’est pas une question d’avoir chaud l’hiver… mais soit, je ne vais pas ouvrir un débat qui serait tout à fait stérile. Ou tout du moins pour le moment… Je le conçois après tout, on ne peut pas manquer de ce qu’on ne connait pas. » Inutile de discuter des plaisirs qu’elle pourrait découvrir avec la sexualité, alors que la jeune femme n’y entendait rien et préférait se braquer sur l’idée qu’elle se satisfaisait d’autre chose. Etroitesse d’esprit qui ne manquerait pas de lui être handicapante au moment fatidique, surtout si elle continue à voir cela comme le seul acte reproductif. La matrone avait jusqu’ici fait de son mieux pour ne pas montrer son amusement, mais entendre Assam s’imaginer qu’Emeruil se contenterait de lui faire un enfant en trente seconde sablier en main et de lui ficher la paix en suite. Bref, elle émit un rire avant de détromper la jeunette sur son sort à venir. « Parce que vous vous imaginez sans doute qu’il réussira du premier coup à vous faire cet héritier ? Il faut parfois plusieurs mois, voir années avant qu’un couple ayant des relations sexuelles régulières parviennent à concevoir. Alors, à moins que vous ne soyez une véritable poule pondeuse, vous risquez de l’avoir très souvent dans votre lit une fois le mariage prononcer. Quand à ce qu’il prendra dans le lit marital, n’imaginez pas qu’Emeruil est homme à se contenter de quelques secondes dans les bras d’une femme et je l’imagine encore moins ne pas profiter d’une femme qui sera en plus sa propriété. A votre place, je me mettrais déjà en tête qu’il vous réclame de l’attention plusieurs fois par nuit ! Je m’attendrais même à être sollicitée pendant ma grossesse. Et si tel n’est pas le cas, c’est peut-être bien vous qui le solliciterez à cette période de votre vie, mais c’est sans aucun doute une notion que vous ne pouvez encore imaginer. J’en conviens parfaitement.» Pour le reste, l’explication fournie de l’acte en lui même était certes rudimentaire et très imagée, mais elle ne pouvait pas dire que cela était faux. « Ouais… c’est un peu rustique comme façon de voir les choses dirons-nous. Votre mère ne devait pas avoir eu une grande appréciation de cette partie de son mariage ou alors… peu importe. La technique de l’étoile de mer n’est certainement pas à reproduire avec votre futur époux. » Loin d’être timorée ? Mais elle était en plein dedans oui ! Une provocation verbale pour échauffer les sens est très bien, mais une fois dans le feu de l’action se contenter de subir n’est certainement pas le plus indiquer. « Vous ne l’êtes peut-être pas verbalement, mais physiquement c’est autre chose. Si, comme je décode les choses, vous le provoquez, mais qu’il ne vous a pas encore honorée, c’est que vous êtes loin d’être performante ! Excusez-moi de vous le dire ainsi, mais… il ne risque pas de vous respecter sexuellement si vous ne changez pas d’attitude, ma chère. Je pense qu’on a du travail, vous et moi, pour que dans votre vie de femme mariée qui s’annonce difficile, vous en tiriez un minimum de satisfaction. Maintenant à vous de me dire si vous voulez que ça se passe bien ou mal. Si vous ne souhaitez pas découvrir la satisfaction de la chaire, laissez couler, souffre autant que possible tout au long de votre vie dans cette facette de votre vie avec votre futur époux insatiable sur ce plan. Soit, vous acceptez l’idée que vous pourriez en retirer d’avantage que ce que vous pouvez imaginer et on se met au travail et vous aurez alors une vie sexuelle épanouie et peut-être une vie maritale également. Parce que tel que je le conçois, si vous comblez Emeruil sur ce plan, il n’en sera que plus aimable avec vous. Soyez cette étoile de mer subissant et rampante, il sera détestable. Croyez moi, une de mes employées s’y est prêté… elle ne l’a jamais raconté.» Autant dire que la jeune femme avait mal terminé sa vie.
