Silië

Histoire

à la fin du Second Âge, Silië est fille unique. Elle a grandit avec ses parents en Lorien auprès de la Dame Galadriel et du seigneur Celeborn. Silië possède les traits caractéristiques des Sindar dû notamment à son extrême blondeur, tirant vers le blanc.

Silië a vécu une enfance heureuse avec ses parents à l’abri des menaces du monde extérieur. Très protecteur, ses parents ne lui permirent pas de sortir de la forêt avant sa majorité, ce qui en soit n’est pas exceptionnel les elfes de la Lorien n’ayant pas l’habitude de sortir de leurs frontières. Aujourd’hui encore, l’elfe a des difficultés à s’adresser à ceux n’appartenant pas à sa race, sa prononciation en langue commune est très mauvaise, Silië n’a jamais rien fait pour y remédier. D’une certaine façon, elle se sent intimider en présence d’un homme ou d’un nain, elle les cerne difficilement.

Durant son enfance, Silië n’a pas été une elfing facile, distante envers ses semblables, elle préférait observer plutôt que d’agir. C’est Galadriel qui l’a aidé à vaincre sa timidité, en lui offrant un jour une harpe, depuis ce jour l’instrument ne le quitte plus. La musique est devenue le moyen d’expression de Silië, elle joue et compose pour elle mais aussi pour les autres. La découverte du pouvoir calmant de la musique a été une révélation pour l’elfe, qui depuis s’applique à en jouer pour chaque âme troublée. Malgré les horreurs qu’il a perpétué, Silië aimerait rencontrer Maglor le fils de Fëanor qui dit-on a lui aussi un don pour la musique. Cette dernière avait même envisager pendant un temps partir à la recherche de ce musicien hors pair qui dit-on vagabonde sur le bord des mers, toutefois la peur de l’inconnu l’a fait changer d’avis.

Sa vie s’écoula paisiblement pendant plusieurs siècles, si des troubles en Terre du Milieu il y avait, Silië se renseignait mais jamais elle n’y prenait part. Sans doute, aurait-elle pris le bateau pour Valinor si quelqu’un ne l’avait pas retenu.

Ce fut sa rencontre avec  le seigneur Glorfindel durant la quête de l’anneau qui la décida à rester en Arda. En effet, le tueur de balrog vint un jour en Lorien et leurs regards se croisèrent, il n’en fallut pas plus pour que Silië décide de rester. Bien sûr, Silië avait envisagé d’un jour lier son fëa à un autre elfe mais jamais elle n’aurait imaginé que ce serait avec un tel elfe. Le nom de Glorfindel était une légende. Comment aurait-elle pu envisager lier son cœur à un elfe d’un tel renom ? Néanmoins, le cœur a ses raisons que la raison ignore.
La destruction de l’anneau unique engendra la fin du pouvoir des elfes, Galadriel prit la mer quelques mois plus tard. Avec son départ commença le long déclin de la Lorien, sans sa gardienne les Mallorns commencèrent à dépérirent. Nombreux furent les elfes à partir pour Valinor mais Silië resta. Glorfindel finit par conduire, le peuple restant dans la forêt d’Eryn Lasgalen. Quitter la Lorien fut difficile pour Silië qui avait toujours vécut dans ses bois, mais elle le devait, la forêt déclinait et les elfes étaient trop peu nombreux pour défendre le lieu.

Depuis, Silië vit en Eryn Lasgalen, d’une certaine manière elle s’est appropriée les bois. Malgré les heures sombres qui arrivent, Silië ne souhaite pas prendre la mer. Partir, serait un signe d’abandon, et elle ne le veut point. L’appel de la mer ne l’a pas submergé, Silië compte vivre en Terre du Milieu tant que Glorfindel n’aura pas décidé de prendre la mer. Son fëa est trop attaché au tueur de balrog pour qu’elle puisse l’abandonner sur ces terres.