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I can't go against myself… ♦ Beren

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Elendil Telcontar
Elendil Telcontar
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Message Sujet: I can't go against myself… ♦ Beren I can't go against myself… ♦ Beren  EmptyDim 13 Sep - 11:55







Beren & Elendil
“I can't go against myself…  ”
L
e semi-elfe gravissait les marches de la cité des nains en direction des appartements royaux qui lui servait de demeure depuis l’âge de sept ans. Il savait déjà que lorsqu’il passerait la porte de cet endroit devenu familier, il trouverait face à lui quelqu’un qui se chargerait de lui rappeler qu’il était fou de quitter ces lieux sans escorte, inconscient de larguer ainsi sa garde et tout ça à juste titre, mais Elendil avait parfois besoin d’être seul, ce que sa fonction de naissance ne lui avait jamais permis et ne lui permettrait jamais. Alors quel autre chose avait-il que de fuir et de semer ses poursuivants, même si ces derniers demeuraient cher, très chers, à son cœur.  Pour comprendre pourquoi le roi en exil avait eu pareil comportement, après pourtant avoir assuré qu’il ne recommencerait pas, il fallait remonter à la nuit précédente ce jour. Le gondorien avait mal dormi, hanté par ces rêves prémonitoires qui avaient toujours l’air plus vrai que nature. Il travaillait à dompter ce don des Valars, mais ce n’était pas chose aisé. Ils étaient certes moins fréquents, depuis qu’il avait compris qu’il pouvait se concentrer sur l’avenir en étant éveillé, mais cela ne suffisait pas encore. Il s’était donc levé avant l’aube, avant même l’aurore pour ne pas se rendormir et malgré que sa nature ne nécessite que peu de repos, il en manquait désormais cruellement. Son esprit, il l’avait occupé à travers la lecture de papier important, à ranger ces derniers, en écrire de nouveau et puis seulement, il s’était détendu en lisant le dernier livre qu’Adenora lui avait recommandé. Un ouvrage en langue des nains, mais il la maîtrisait avec autant de facilité que le sindarin ou le quenya. Les langues des peuples de Terre du Milieu, cela l’avait toujours fasciné et captivé, son esprit s’ouvraient à elle aussi facilement qu’à la beauté d’un paysage. Il jugeait important et respectueux de s’adresser aux grands de ce monde dans leur propre langue.

P
uis, il y avait eu la réunion avec son petit-cousin, Ithelion. Si, elle n’avait pas été désagréable en débutant, cela avait rapidement tourné au désastre lorsqu’un garde leur apprit qu’un des hommes de l’hériter de Dol Amroth était entre la vie et la mort à cause de l’attaque de deux des archers de Telia Sovatys. Le calme légendaire du semi-elfe fût mis de côté à ce moment-là, il entra dans une telle colère que le pauvre Ithelion en fit les frais et qu’il le chargea d’aller parler à la commandante des archers à sa place, trop conscient que cela serait néfaste pour tout le monde ici-bas. Elendil ne supportait pas l’idée que ses hommes s’en prennent à d’autres de ses hommes. C’est dans ces moment-là que la réalité lui sautait à la gorge… L’Alliance pouvait vaciller à tout moment et même avec la meilleure volonté du monde, ils ne pourraient peut-être pas stopper cela. Pire encore, comment pouvait-on envisager d’envoyer à la guerre des hommes qui se battent entre eux… Désormais, ces hommes se trouvaient dans les geôles de la Montagne Solitaire, en attente de leur jugement dispenser par lui-même et par le roi des nains, concerné lui aussi, puisqu’ils avaient agis dans son royaume. Tel un fauve en cage, l’héritier du Gondor avait tourné dans son bureau en attendant le rapport de son autre petit-cousin, Liovain. Ce dernier prit la même leçon que son collégue et cousin, la même que Telia prendrait par le biais d’Ithelion. Il n’avait encore certes rien à se reprocher, mais mieux valait sans doute prévenir que guérir. Midi n’était pas encore venu lorsqu’ils en eurent terminé et que l’idée de s’échapper vient à Elendil.

C
omment s’y était-il prit ? Très simplement. Lorsqu’un des valets vient lui apporter son repas, il fit sortir tous ses gardes et planta le valet à sa place en lui ordonnant de manger à sa place et de remporter ensuite en cuisine comme si de rien était. Durant ce temps, le semi-elfe gagnait sa chambre non gardée puisqu’il était censé se trouver à son bureau et quittait les lieux en douces, vêtu de ses frusques de voyageur qui le faisait passer pour n’importe quel manant convoqué par son souverain. Le reste était une partie de plaisir, descendre aux écuries, enfourcher Isen et partir comme une flèche hors d’Erebor au nez et à la barbe de la garde des nains. Il l’avait fait des centaines de fois dans sa jeunesse et même après. La seule chose qu’il devait faire c’était s’enfuir avant que Beren ne prenne son service sinon, c’était peine perdue. Pour le reste, Isen savait où il allait et Elessar ne tarderait pas à les rejoindre, une fois que le valet aurait terminé de manger et que le chien-loup serait libre de fuir à son tour. Jusqu’ici, cet endroit n’avait jamais été découvert par personne qui le chercherait. Un endroit au creux du flan de la Montagne, entouré de verdure et d’arbre près d’un mince filet d’eau et qui lui rappelait par quelques ressemblances les jardins de Minas Tirith, son terrain de jeu à l’époque béni où la cité blanche était encore sa maison. C’est là qu’Elendil venait de passé l’après-midi perdu dans ses pensées et dans la contemplation de la nature. C’est là qu’il se ressourçait et tentait souvent vainement de chasser les démons qui hantaient son esprit. Pendant quelques heures, il ne serait rien d’autre qu’un homme assit dans la nature, sans devoirs, sans obligations… Mais tout à une fin.

L
es marches n’en finissaient pas dans cette cité, mais la destination était désormais plus proche qu’il ne l’aurait souhaité. Elessar les gravissait avec lui en dardant ses prunelles bleu pâle sur les nains en postent semblables à des statues de métal. Le semi-elfe poussa la lourde porte du palais des nains et fût accueilli par le bruit métallique des nains se remettant au garde à vous. Souples et légers, ses pas le menèrent directement au bureau qu’il avait quitté en douce quelques heures plus tôt, garder par deux nouveaux hommes, les précédents ayant soit fini leur tour de garde, soit été renvoyé par leur capitaine qui devait être en ce moment même en train de ruminer contre lui. Il essuierait la colère de Beren, il l’essuyait toujours et malheureusement il ne changerait sans doute pas. Quoi qu’en dise les gens, son grand-père était un Dùnedain et ce même sang coulait dans ses veines à lui. Les envies d’escapades seuls, elles vivaient en lui chaque jour, mais il avait encore la bonté de n’y succombé que lorsqu’il était au plus mal ou trop en colère pour le bien de tous. Il poussa la porte, le canidé à la robe blanche immaculé entra le premier pour retrouver le confort de sa couche devant la cheminé. L’héritier referma la porte et retira sa cape pour la pendre au crochet du mur. Ses yeux couleur ciel d’été se posèrent alors sur l’autre occupant de la pièce sans mot dire. Le capitaine de sa garde, son ami le plus proche, son amant… Tout ceci risquait à nouveau de les mener dans une discussion délicate et difficile. Sans mots dire, le semi-elfe retourna s’asseoir derrière son bureau, posa ses mains sur les accoudoirs et se mit à fixer son futur interlocuteur en attendant la réprimande. Cela tardait trop à venir pour son esprit fatigué, cela d’ailleurs se voyait sur son visage avec ses traits tirés et son teint plus laiteux que d’habitude. Finalement, il rompit le silence : « Je ne peux aller contre ma nature… » Lança-t-il comme maigre barrière au réquisitoire que l’autre homme lancerait prochainement avec beaucoup d’éloquence, il n’en doutait pas.


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Beren Dravanir
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Message Sujet: Re: I can't go against myself… ♦ Beren I can't go against myself… ♦ Beren  EmptyMer 23 Sep - 17:46







Beren & Elendil
“I can't go against myself…  ”
S
a matinée était peu chargée pour cette fois et il avait décidé d'en profiter pour la peine. Pour s'occuper de lui, chose qu'il n'avait plus vraiment fait depuis un moment mais sa fonction passait avant le reste et de toute manière, ça n'était pas vraiment comme si ses visites à Dale, chez ses parents étaient quelque chose qui lui manquait. Bien sûr, après qu'il ait gravit les échelons et pris la tête de la garde, la situation s'était arrangée car là au moins son père avait de quoi être fier de son second fils, celui qui aurait du reprendre son commerce car le guerrier de la famille était censé être son aîné mais il n'avait clairement pas ça en lui, pas comme Beren en tout cas. Alors oui, les premières années, il y eut des tensions et de l'amertume mêlée à de la rancoeur mais aujourd'hui, tout le monde ayant trouvé sa voie, on peut dire qu'il régnait à nouveau une certaine entente entre les deux fils et leur père. Ce qui réjouissait sa mère évidemment et puisque sa soeur devrait être là, ils se montreraient civils. Après quelques exercices matinaux, il se changeait donc pour se rendre en ville, laissant le palais pour quelques heures, espérant qu'aucun incident ne se produirait en son absence et laissant des instructions en cas de besoin. Il serait de retour en début d'après-midi pour prendre son poste quoi qu'il arrive. Il ne comptait pas s'attarder chez eux, précisément pour éviter que ce repas de famille ne tourne au vinaigre prématurément. Il avait déjà bien assez de sources de préoccupations avec ses hommes et un certain semi-elfe pour en plus raviver une vieille querelle qui serait toujours présente entre les deux frères quoi qu'on en dise.

I
l arrivait dans la cité une bonne demi-heure plus tard, observant les alentours avec minutie, laissant certains souvenirs remontés à la surface, datant d'une autre époque et d'un autre monde presque. Ces rues il les connaissaient par coeur pour les avoir parcourues tant de fois lorsqu'il était encore un enfant et pourtant aujourd'hui tout semblait si différent et il sentait que ça n'était pas un bon signe. Mais pouvait-il trouver ça surprenant quand on sait ce qui se passait ailleurs ? Évidemment la peur se répandait comme une trainée de poudre dans les villes et villages encore libres du Rhovanion et il devenait difficile de croire qu'il subsistait encore un espoir lorsque la partie semblait pipée d'avance vu les forces en place. Mais il ne pouvait s'empêcher de penser que de toute façon, quoi qu'il arrive, il y aurait toujours une raison de s'en faire, si ça n'était pas la menace de Namor , une autre source de conflit aurait fini par émerger un jour ou l'autre. La paix est une notion si fragile quand on y pense et il n'y avait qu'à voir que même un ennemi commun ne suffisait pas toujours à unir les uns avec les autres et ça il en était témoin chaque jour. Il ne pouvait pas les blâmer, les tensions étaient plus que jamais exacerbées et difficile de trouver un terrain d'entente quand on se sentait prisonnier dans un royaume qui n'était pas le sien alors que d'autres avaient encore tout. Oui, il n'en donnait pas l'air à apparaître loin de tout ça mais il y pensait, comme n'importe qui d'autre et surtout une personne qu'il connaissait pour être du genre à trop réfléchir justement. Mais pour le moment, il devait laisser ça de côté le temps d'un repas alors il le ferait, il ne voulait pas non plus inquiéter sa famille sans raisons...même si ces raisons étaient belles et bien concrètes et dans le fond, il ne dupait personne.

L
e repas venait de se terminer et il discutait avec sa soeur quand on vint le trouver. Un garde, qui visiblement avait chevauché en toute hâte jusqu'ici pour lui parler et vu la tête qu'il faisait, Beren savait déjà que quelque chose avait du se passer. Lorsqu'il l'écouta lui dire qu'Elendil avait encore disparu, il renvoya le garde en lui ordonnant d'envoyer une demi-douzaine d'hommes à sa recherche même s'il savait bien que si l'héritier du Gondor ne voulait pas qu'on le trouve, ils ne parviendraient pas à le trouver mais en cas où, il devait malgré tout envoyé des hommes si d'aventure ceci n'était pas une escapade impromptue de ce dernier ou si quelque chose lui était arrivé en chemin. Il tâchait de ne pas le montrer devant sa cadette mais cette simple idée lui serra le coeur. S'il arrivait quelque chose à cette tête de mule... Il en serait sans doute inconsolable même s'il était rompu depuis longtemps déjà à l'idée que d'eux deux, il serait selon toute logique le premier à partir, lui simple mortel. Mais après l'inquiétude vint la colère. S'excusant auprès de sa famille de partir de façon si abrupte, il promis à sa soeur de lui envoyer un message plus tard au retour du souverain manquant -elle était la seule à savoir pour leur relation après tout- et il retourna en trombe au palais où il tomba sur le pauvre valet qui avait été contraint par Elendil de prendre sa place pour se donner le moyen de s'échapper. Il savait bien que le pauvre bougre n'avait fait qu'obéir à un ordre et il ne lui en tint pas rigueur puisqu'il faisait la part des choses et lui fit simplement promettre que la prochaine fois qu'une telle chose arriverait, il vienne le prévenir immédiatement car à coup sûr, cela arriverait encore. Il connaissait le besoin de s'évader de l'autre homme depuis le temps.

R
envoyant les gardes en place puisque l'heure de la relève était arrivée, il leur précisa malgré tout qu'ils auraient une conversation plus tard à ce sujet et après avoir donné quelques ordres histoire de maîtriser cette histoire au mieux, il pris place dans le bureau, faisant les cent pas, tentant de ne pas fulminer contre Elendil mais il savait très bien qu'il n'y parviendrait pas même s'il était conscient que sa place n'était pas enviable et qu'il avait besoin de ces moments pour ne pas plier sous la pression. Il ne saurait dire combien de temps après arrivait enfin le fugitif et oui, il ne l'accueillit pas forcément avec le sourire mais bon, toute l'inquiétude et la colère remontait à la surface et il fallait bien que l'un des deux se montrent responsables dans de pareils moments. Et ça n'était pas un rôle qu'il endossait avec joie, croyez-le bien. Il restait silencieux pour l'instant, ne sachant par où commencer mais puisque Elendil parla le premier, il haussa un sourcil face à ses paroles. « Et cela est censé te donner le droit de faire ce genre de choses sans craindre les réprimandes ensuite ? Est-ce bien ce que je suis censé comprendre ici ? » répondit-il en croisant les bras, son air n'aidant pas vraiment à l'apaiser. « Si au moins tu prévenais avant de t'envoler comme ça... Je n'aurais pas à perpétuellement réprimander mes hommes pour les mêmes raisons. » ajouta-t-il la lassitude commençant déjà à se deviner dans sa voix.


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Dernière édition par Beren Dravanir le Dim 27 Déc - 17:24, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: I can't go against myself… ♦ Beren I can't go against myself… ♦ Beren  EmptySam 5 Déc - 18:29







Beren & Elendil
“I can't go against myself…  ”
P
renait-il un malin plaisir à ainsi torturé l’esprit de son ami, conseiller et amant ? Esprit pourtant déjà largement préoccupé par des choses plus urgentes que l’incompétence d’Elendil à se tenir tranquille. Est-ce que pour autant l’héritier du Gondor s’en voulait de quelques façons que ce soit ? Bien sûr que non. Pas qu’il se trouve des raisons royales pour ne pas s’en vouloir, la vanité n’était pas vraiment un trait de caractère fort présent chez lui. En réalité, il ne se cherchait ni d’excuses, ni de remords, se contentant d’accepter qu’il avait fait quelques choses ayant amené un préjudice quelconque à son ami, pour son bien-être. Oui, il avait été égoïste, mais il avait appris des nains que de temps en temps, il faut être un peu égoïste et penser à soi lorsqu’on pense trop aux autres. Précisément, ce qu’il faisait en général et ce qu’il venait de faire. Après, on ne cesserait encore de lui rabâcher les oreilles sur les dangers alentours, qu’en tant que dernier représentant de sa lignée, il se devait de faire attention à lui-même. Il n’en voulait pas fondamentalement à toutes ces personnes soucieuses de son intégrité physique, mais ils en oubliaient trop souvent son intégrité psychologique. De même qu’il savait pertinemment que de se balader à la manière d’un couple normal avec Beren serait considéré comme choquant –voir d’avantage- par la population, il savait également que ce besoin inné chez lui de s’évader serait également mal vu. Bien sûr, on pouvait aussi bien faire la liste des autres sujets qui rendait Elendil morose au point de défier toutes les précautions pour s’échapper et se mettre au passage les gens qu’il apprécie à dos, mais cela prendrait sans aucun doute un temps monstrueux et nous sommes en droit de douter du besoin fondamental d’en faire la liste.  

F
inalement, pour répondre à la première interrogation de son capitaine de la garde, il haussa les épaules avant de fixer un point devant lui sur le tablier de son bureau, rien de plus qu’un grain d’une couleur différente dans le marbre travailler et poli. « Si, j’étais un souverain froid, austère, je te répondrais que je suis le roi et que je fais ce que je veux. Chose que tu entendrais aisément de la bouche de Durin, même si je ne le trouve ni austère, ni froid. En théorie, je pourrais également te répondre que le roi prend ce qu’il veut et qu’il n’a pas à se faire réprimander par ses sujets, ni même ses proches. Soit… » Il releva les yeux vers Beren avant d’esquisser un pauvre sourire déconfit. « Il semblerait que je sois le pire des souverains de ma lignée et de ma génération donc… Rien ne m’épargnera la réprimande. Cependant, je me trouve avec des circonstances plus qu’atténuante à mon sens… » Que l’habitant de Dale les trouve aussi juste que lui, ça il ne pouvait pas vraiment le savoir. Ce qui n’empêcherait pas Elendil de penser qu’il se trouvait dans son bon droit de vider les lieux pour avoir la paix. Sans être le plus grand égoïste, égocentrique ou même quelqu’un qui s’imaginait que tout lui était dû, il trouvait qu’il serait juste de l’excuser pour cette fois. « Et puis, ce n’est pas franchement comme si je me faisais la belle tous les jours… Je me suis assagi quoi que tu en penses, je ne fugue plus aussi souvent. » Et ça, il aurait bien aimé qu’on le remarque. N’oublions pas que vu sa nature de métisse –et quelque peu difficile aussi-, il n’avait pas vraiment atteint sa pleine maturité, même si aux yeux des Hommes oui. Analysons la situation brièvement… Les Elfes n’atteignent leur maturité qu’à 100 ans, les Hommes à 16 ans. Il était dès lors judicieux de se demander à quel âge un semi-elfe serait pleinement mature. Nonobstant, le Gondorien n’avait rien d’un immature de la trempe de Théomer, ses moments de faiblesses psychique ne se manifestant que par ces quelques balades champêtres sans escortes. Il ne se mettait pas à boire déraisonnablement – ce qui lui serait difficile de se saouler de toute façon-, il ne fréquentait pas les bordels et leurs charmantes hôtesses. En dépit de tout ceci, on pourrait peut-être considérer son affection pour Beren comme une forme d’immaturité, mais il ne le percevait pas ainsi.

U
n rire sarcastique quitta sa gorge alors qu’il regardait le plafond. « Si je te prévenais, tu ne me laisserais jamais quitté ces lieux seuls. Donc, ne t’attends pas à ce que je te prévienne quand je fugue. Si je pars, c’est que je veux être seul et ça personne ici, même pas toi, n’êtes disposé à me l’accorder. Me tromperais-je ? » Il avait très peu de chance de se tromper et si ce n’était pas Beren qui l’empêchait de partir seul, ce serait forcément quelqu’un d’autre qui aurait eu vent de ses intentions. À commencer par la sœur de l’héritier du Rohan… Le souverain en exil soupira longuement avant de passer une main sur son visage fatigué. « Des hommes de Telia ont attentés à la vie d’un des hommes d’Ithelion. Leur sors va dépendre de la survie de ce dernier, mais connaissant Durín ce ne sera pas beau à voir. En même temps, s’il meurt… je ne pourrais décemment pas les laisser impuni et on me réclamera leurs têtes. Tout m’échappe et je suis fatigué… tellement fatigué. » Il appuya sa tête sur le dossier de son siège, les yeux brûlant par le manque de sommeil. « Et je ne parviens pas à dormir. Outre le fait que mon cerveau est englué dans toutes ces réflexions parasites, mes visions continuent d’aller et venir, sans que je ne les contrôle. Les responsabilités n’arrêtent pas de pleuvoir, de réunion en entretien, d’entraînement en étude… Alors oui, je voulais juste la paix, Beren, juste ça… »


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Message Sujet: Re: I can't go against myself… ♦ Beren I can't go against myself… ♦ Beren  EmptyDim 27 Déc - 18:46







Beren & Elendil
“I can't go against myself…  ”
B
eren savait bien que cette impulsion qu'avait Elendil de s'échapper n'était pas dirigée contre lui. Il n'était peut-être pas l'homme le plus parfait qui soit et leur relation était loin d'être la plus simple qui soit mais il savait bien qu'il ne cherchait pas à le blesser en faisant ça. Ni de créer des problèmes aux pauvres gardes chargés de sa surveillance et protection. Mais même s'il comprenait son raisonnement, lui ne pouvait pas faire fi de ses responsabilités même s'il était tenté de le faire bien plus souvent qu'il ne voudrait l'admettre. Car évidemment, lorsqu'il s'agissait du semi-elfe, le capitaine de la garde avait parfois bien du mal à rester totalement impartial et détaché, forcément. Il n'en restait pas moins préoccupé aussi par sa sécurité et il avait bien sentit ce malaise qui l'avait saisit en entendant le garde lui dire que l'héritier s'était fait la malle, s'imaginant sans le vouloir le pire et ce que cela signifierait pour lui. Il se fichait bien des brimades qu'il pourrait subir si cela arrivait, c'était ce que cela impliquerait pour lui en tant que personne qui le terrifiait. Il prétendait s'être résolu à accepter ce qu'il ne pouvait pas changer mais il n'en restait pas moins piégé avec ses sentiments et il se consolait au moins en se disant qu'en partant le premier, il n'aurait pas à connaître l'absence et le vide laisser par la mort de l'être cher. Pour l'instant en tout cas, il se devait d'être avant tout le capitaine de sa garde personnelle avant d'être quoi que ce soit d'autre parce qu'il devait gérer le trouble que son escapade allait et avait déjà créé au sein du palais et il laissa Elendil lui répliquer, sachant très bien qu'il se montrait peut-être un peu trop rude et direct dans son approche mais puisqu'il était trop tard pour revenir sur ses paroles, autant le laisser faire et se contenter de l'écouter, sachant très bien que dans le fond, il avait plus que raison de s'autoriser à faire une telle sortie avec un tel poids sur ses épaules en permanence. Si seulement il pouvait en porter une partie lui-même pour lui rendre la vie plus simple, croyez bien qu'il n'hésiterait pas une seconde.

I
l le laissait donc partir dans sa litanie, l'observant sans mot dire avant de finir par se relever. « Je ne peux pas te l'accorder, je suis censé te protéger quoi qu'il arrive. » fit-il remarquer avec ironie. « Je sais aussi que ne suis pas en droit de te demander des comptes de par ma place et je n'ai pas dis que je ne comprenais pas ton geste mais quoi que je fasse j'ai l'impression de forcément me retrouver dans le mauvais rôle. Je m'en fais pour toi mais je ne peux pas t'aider comme tu le souhaiterais, pas vraiment le genre de position que j'aime avoir à gérer. » Se battre, utiliser ses talents sur un champ de bataille ou pour organiser ses hommes, ça il pouvait gérer, il avait appris à le faire mais c'était trop lui demander d'être juge et jury quand cela touchait à Elendil. Écoutant ensuite le récit de ce qui avait fait déborder le vase, poussant son amant à s'évader pour quelques heures, il soupirait, las de se dire qu'ils avaient déjà à s'en faire de leurs ennemis en dehors de leurs murs pour ne pas encore à avoir à se soucier de ce genres de problèmes au sein de leur propres troupes. La fatigue se lisait sur ses traits, il pouvait le voir peut-être plus aisément encore que d'autres parce qu'il connaissait son visage de façon bien plus poussée mais une fois encore, à mesure qu'il lui confiait ce qui le troublait, il ne pouvait que constater son inutilité quant à lui apporter des réponses ou solutions. Rien de bien concret en tout cas. Se rapprochant du semi-elfe, il se glissa derrière lui et glissa sa main sur sa tempe, commençant à la masser doucement. « Je sais. Je ne peux rien faire pour tes visions mais j'irai parler aux hommes si tu le désires. » Il ne pouvait en effet guère faire plus à son échelle, ce qui le désolait mais il pouvait au moins essayer de le décharger un peu à ce niveau là puisqu'il savait avoir un certain ascendant sur la majorité des soldats, son origine et son comportement lui permettant d'être écouté un peu plus facilement par certains.


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Message Sujet: Re: I can't go against myself… ♦ Beren I can't go against myself… ♦ Beren  EmptyMer 9 Mar - 11:03







Beren & Elendil
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A
u moins, la réprimande avait été moins houleuse que les précédentes et il en était gré à Beren d’ailleurs. La fatigue autant physique que psychique finirait par lui donner une sacré migraine et il aurait parié que si le capitaine de sa garde se mettait à hausser violement le ton de la conversation, elle apparaitrait plus vite encore. Il ne vivait pas la situation comme une victoire sur son amant et son devoir de le rappeler à l’ordre, mais il était bien heureux que les portes ne se mettent pas à claquer comme la dernière fois. Il faut dire que de par sa nature, il vivait très mal les dispute avec l’homme qui partageait sa vie de la plus intime des manières. Chose qu’il ne disait jamais, uniquement pour ne pas faire culpabiliser l’autre homme, qui devait déjà avoir des élans de culpabilité sans en plus y rajouter cela. Que ce soit en tant qu’ami, son avis comptait beaucoup pour lui, mais en qualité d’amant il y avait plus encore. Elendil n’aurait jamais décidé de changer son comportement fugueur un temps soi peu si ce n’était pas pour faire plaisir à l’homme de Dale. Bref, il avait bien plus d’importance dans sa vie qu’il ne voulait bien l’avouer, à la fois pour ne pas le tourmenté, mais également parce qu’il savait que s’il le faisait, il insupporterait encore davantage le principe de la relation cachée qu’ils étaient dans l’obligation d’avoir. « Un roi fait ce qu’il veut, prend ce qu’il veut oui, mais pas quand cela le contraint à ne pas avoir de descendance. C’est là, un de vos plus grand devoir.» Ces mots continuaient de raisonné dans sa tête des dizaines d’années après que son précepteur les lui ai enseigné. Un long soupire lui échappa et il espérait que l’autre homme mettrait cela sur le compte de la fatigue et non pas d’une énième torture mentale qu’il s’infligeait lui-même avec une grande dextérité.

S
entir les mains de l’homme sur sa peau, aussi petite soi la zone concernée, lui fit le plus grand bien. S’il ne se décrispait pas encore totalement, c’était uniquement parce qu’il lui faudrait bien plus se déconnecté de la réalité encore. Son corps entier transpirait son mal-être qui finirait irrémédiablement par affaiblir sa santé. Quant à savoir ce qu’il pouvait faire pour ne pas atteindre ce stade, il n’en savait rien. Des solutions, on lui en avait proposé, mais rien n’avait fonctionné pour le moment. Un léger rictus déforma ses lèvres lorsque Beren lui signifia qu’il était censé le protéger de tout et à tout moment. Il ne serait pas toujours là et rien que cette pensé finissait d’achever son cœur à chaque fois qu’il y pensait –ce qui n’était pas si rare que ça, d’ailleurs- et plus ironiquement, il pensait que son amant ne pourrait pas le protéger de lui et du mal qu’Elendil se faisait tout seul. Beren avait la capacité secrète de le briser à tout moment et ça… il préférait encore aussi le garder pour lui, on avoue pas sa faiblesse quant on est roi, surtout vu la taille de celle-ci. Quant au mal qu’Elendil pouvait se faire seul, physiquement le capitaine pourrait le contré, mais vu sa dextérité en la matière, le semi-elfe saurait se détruite mentalement sans l’aide de personne. Comme quoi la protection est une notion des plus subjectives. Aux vues de tout ce qu’il venait de mettre en lumière, il finit par conclure : « Personne ne peut m’aider comme je le souhaiterais, de toute façon. Et crois-moi, ça me coute de le dire. » Il y a plus agréable dans la vie que de se rendre compte qu’on est condamné à livrer certaines batailles tout seul, comme la caresse lancinante des doigts de l’être aimé contre sa tempe.


S
ensations à laquelle il décida de s’abandonner un peu plus dans les minutes qui suivirent. C’était d’ailleurs la seule chose qu’il désirait vraiment en ce moment, s’abandonner totalement à cette bulle qui venait de se former autour d’eux, oublier encore un peu la réalité de la guerre qui faisait rage à l’extérieur de ses murs. Il espérait néanmoins que les mises au point du jour finiraient par porter leurs fruits sans qu’il n’ai en plus à mêler son capitaine de la garde à cette sinistre histoire. Même si on aurait pu croire le contraire en entendant ses paroles du matin, il avait totalement confiance en les capacités de Telia, Ithelion et Liovain pour gérer cette crise. « Actuellement, je ne désire qu’une chose… » Et il fût assez aisé de comprendre quoi, lorsqu’il saisi la main de son amant occupée pour lui faire arrêté tout traitement - aussi délicieux soient-ils – pour se relever d’un mouvement souple et félin propre à sa nature de métisse. Ne lâchant pas cette douce amie, il posa la sienne contre la joue chaude de Beren. Oui, il y avait probablement des gardes à l’extérieur. Oui, il était probable que dans les secondes à venir quelqu’un décide de frapper à la porte pour le déranger en lui demandant audience. Mais, là il n’en avait cure ! Il les remballerait aussi sèchement qu’il était convenable de le faire. Soit, mettant fin à la distance qui les séparaient jusque alors, le semi-elfe se colla contre son amant et plongea ses lèvres dans les siennes. Il y avait trop longtemps qu’il n’avait pas gouter la saveur exquise de la bouche de l’homme qui le hantait jour et nuit, qui d’une façon lui appartenait et même s’ils ne devaient échanger que cela aujourd’hui, c’était déjà plus qu’il ne l’espérait. Distraitement, ses doigts quittèrent la joue hâlée de l’autre brun pour se retrouver dans ses cheveux, alors qu’il quémandait davantage dans l’étreinte de leurs lèvres.Au bout de quelques instants, il se détacha légèrement de l’autre homme et dit dans un souffle. « Toi… »



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Beren Dravanir
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Message Sujet: Re: I can't go against myself… ♦ Beren I can't go against myself… ♦ Beren  EmptyJeu 23 Juin - 19:50







Beren & Elendil
“I can't go against myself…  ”
O
h il était bien conscient de tout un tas de choses à son sujet, à leur sujet d'ailleurs. Il avait beau être un homme d'armes avant tout, il n'en avait pas moins le cerveau rempli pour autant et il ne pouvait pas ignorer ce que devait penser Elendil de tout ça. Se torturer l'esprit était un hobby pour lui, ça l'avait toujours été d'aussi loin qu'il puisse s'en souvenir depuis le jour où il l'avait intégré à son service. Certains diraient que cela tenait à son héritage elfique mais Beren savait bien que l'origine était plus complexe que cela encore. Il avait aussi appris à lâcher du lest à force car même si parfois le conflit était inévitable, se disputer avec lui ne l'enchantait jamais, que ça soit en qualité d'ami et conseiller -ce qu'il était aux yeux de tous- ou celle d'amant. Lui avait à coeur de le protéger et de rendre sa vie plus simple s'il le pouvait, bien conscient que la plupart du temps ses efforts devaient sembler dérisoires au semi-elfe. Mais il avait aussi un devoir, envers lui et tous les autres, fonction qu'il lui avait lui-même attribué rappelons-le et à laquelle il tenait même si cela devait en effet les amener au clash parfois. Beren savait bien qu'on ne changerait plus l'héritier du Gondor mais de le voir ainsi devenait pénible pour lui. Mais il savait aussi que sa place n'était pas là et il savait tenir son rang, enfin la plupart du temps et heureusement, depuis le temps, les gens et les proches du roi avait compris qu'il était autre chose que le fils d'un marchand et que l'expérience du combat faisait de lui un statége tout aussi éclairé que d'autres en comparaison à ce qu'on pouvait dire sur lui lorsqu'il avait intégré son poste d'écuyer. « Je n'e doute pas. » et c'était bien le cas. Mais s'il ne pouvait pas l'aider sur certaines choses, au moins il pouvait soulager la migraine qui pointait, en reconnaissant les signes.

A
utre chose qu'il pouvait faire, ce serait en effet d'aller parler aux hommes parce que de ce côté là, il pouvait au moins jouir d'une certaine autorité sur eux, en partie du moins puisque nombre d'entre eux le respectaient, lui étant aussi issu d'un milieu modeste à la base. Ça serait déjà une épine en moins dans le pied du souverain pensa-t-il même s'il savait que Telia et les autres feraient en sorte d'arranger la chose de leur côté également, par respect et amitié pour Elendil. Sentant qu'il commençait au moins à se détendre sous ses doigts, Beren se satisfaisait de cela jusqu'à ce que son vis-à-vis ne reprenne la parole tout en se servant de sa main pour s'aider à se redresser sans effort d'un seul geste. Bon sang ce qu'il pouvait le détester parfois quand il faisait ce genre de choses parce que cela lui donnait des idées qu'il n'était pas censé avoir mais puisque son autre main trouva son chemin jusqu'à sa joue, il pouvait se permettre de franchir cette limite là sans trop être présomptueux. Sentant la chaleur se dégageant de son corps, soudainement empiétant son espace personnel de la meilleure des façons, le chef de la garde observa avec attention les lèvres d'Elendil et tendit l'oreille, vigilant malgré tout à un éventuel signe extérieur qui menaçait de les interrompre à tout instant. Il est vrai que cela faisait un moment qu'ils n'avaient pu se retrouver de cette façon, les impératifs de l'un comme de l'autre les en empêchant. Mais lorsque ses lèvres rencontrèrent celles de son amant, Beren oublia tout ceci, ne se focalisant plus que sur lui. Sur le fait que le manque s'estompait à chaque seconde qu'ils passaient là à s'embrasser. Ce qu'il avait pu lui manquer! Esquissant un léger sourire contre ses lèvres, sentant sa main s'aventurer dans sa chevelure sombre, Beren conserva son regard rivé sur le semi-elfe quand celui-ci acheva sa phrase. « J'apprécie le compliment, bien que je te connaisse plus poète habituellement. » répondit-il, arborant un sourire en coin amusé. Cet éclat d'humour avait pour seul but de finir d'achever de détendre l'atmosphère évidemment. Sa main se faufilant sournoisement vers la taille de l'autre homme, ce fut à son tour de se montrer gourmand en venant reprendre possession de ses lèvres. Le risque de se faire prendre était bien là mais qu'importe, pour le moment aucun d'eux ne pensaient avec sa raison et ça faisait du bien, il fallait l'admettre. « Montre-moi à quel point. » glissa-t-il contre ses lèvres avant d'approfondir le baiser qu'ils partageaient, sa main trouvant après quelques secondes d'efforts le contact de sa peau.


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