Vivamus Il y a 27 ans de cela, naquit dans le far Harad un fille et un fils : Massa et Assam. Les deux faux jumeau, héritier de l'un des seigneur de la contré avaient été ardemment attendu, la naissance d'un héritier de la famille se faisant attendre et préférence commençant à faiblir. Messa, la cadette était néanmoins celle qui avait la personnalité la plus vigoureuse, nourrisson elle dormait peu, et cette caractéristique la poursuivit dans sa vie. Braillarde, elle n'hésitait pas déjà à manifester son mécontentement. Elle était née fille, ainsi donc son père la condamna aux activité digne de son sexe... et c'est à son frère que fut enseigné l'art de la guerre, du maniement des armes et du combat. C'était si injuste ! Elle rageait et nombre de fois elle se heurta à l'autorité paternel qui n'avait à son égard aucune tendresse et n'hésitait aucunement à la malmener. Elle serait les dents, aucune larmes dans ses yeux, elle s'entraînait à s'endurcir, à ne rien laisser passer.
Son jumeau la comprenait et même s'il ne prenait pas sa défende devant son père, il lui enseigna en secret tout ce qu'on lui apprenait, et ce fut une évidence que la jeune femme avait dans ses arts plus d’aptitudes et de prédispositions que son frère. Avec assiduité et ténacité elle sculpta son corps, l'endurcit, le fit souffrir sans mot dire. Ils étaient jumeau, mais Assam ne comprenait pas vraiment sa sœur, il l'observait comme un éternel mystère, un peu comme tout le monde. Il se demandait ce qui se cachait derrière ses magnifique yeux clair si rare en leur contrée.
Il y avait un feu ardent dans ses yeux, de la force, du courage et de l'intelligence. Massa observait le monde qui l'entourait, et elle se questionnait. Elle se demandait si son père avait raison, si sa perception du monde était la plus légitime et la meilleur pour un bien commun et durable. Enfant espiègle elle quittait souvent la demeure pour aller en ville, observer les gens, apprendre d'eux et leur prodiguer de la joie. C'est une nature fraîche et vivifiante, qui fut bien vite ternis.
Son père voulu à treize ans la marier. Cette alliance aurait du de ce fait augmenter d’avantage la notoriété de la famille et asseoir son pouvoir. C'était mal connaître Massa et son tempérament de feu. Une nuit, elle alla voir son frère et lui dit qu'avec ou sans son aide elle comptait fuir le Harad. Elle lui exposa son plan, prendre l'apparence d'un homme, voyager léger. Son frère, de nature inquiète confia ses réserve à sa sœur qui ne lâcha rien... Finalement il l'aida à préparer sa fuite, et en cadeau d'adieux, lui offrit ce qu'il y avait de plus intime, son prénom. Massa devint Assam.
Elle n'oublia jamais son frère qui lui manque toujours et hante ses songes, mais elle était forte, bien plus fort qu'on ne saurait le penser.
Elle devait trouver de quoi vivre tout en étant sans cesse en mouvement, elle savait que son ère la ferait chercher, elle savait aussi ce qu'elle risquait si elle se faisait prendre. La poitrine complètement aplatie par des bandage, ses long cheveux qu'elle a coupée, Assam vit dans ses prédisposition pour les arts du combat et son esprit de fine tacticienne le moyen de devenir chasseuse de prime. Elle intégra un groupe après avoir fait ses preuves. Il furent un jour engagé par un Izzal Din. Mais la mission ne s'était pas passé comme prévu et ils échouèrent... tous furent tué à l’exception d'Assam. Emeruil décida de la prendre comme écuyer en ignorant tout de sa condition de femme. Heureusement pour elle sans doute, elle s’acquitta de ses tâche sans faillir avec discrétion, silence et abnégation.
Un jour, ils furent attaquer. Assam instinctivement se jeta sur une arme et combattit. Elle n'avait rien perdu de sa dextérité bien que son apprentissage ne fut pas complet. Sans doute Emeruil avait-il vu là du potentiel car il décida de l'entraîner. Elle devait être forte et ses yeux brillait de cette soif d'apprendre, d'être l'égal d'un homme... Oui d'un homme... pas d'un semi-elfe. Il avait bien plus de force qu'elle n'en n'aurait jamais. Au court d'un entraînement... il la brisa. Elle hurla. Un hurlement de femme. Il se paya sa tête, elle n'a pas aimé, l'ayant fusillé du regard. Elle avait 15 ans.
Le temps passa, elle devint plus forte, plus agile, doté de très bon réflexe et d'une agilité hors paire, elle se vit confier petit à petit des missions... et petit à petit... elle se mit à craquer pour son supérieur. Elle ne s'y était pas vraiment attendue, elle se demandait même pourquoi, mais c'était là C'était dans les moment de tension particulière, c'était dans le prise de bec, c'était dans leur violence mutuelle. C'était là pour elle.
Car dans le fond, subsiste un par de l'enfant qu'elle fut, mais elle l'a oublié, elle ne se voit que comme un robot sans âme accomplissant son devoir..